La production d’or au Burkina Faso a connu une évolution en 2018. Alors qu’elle était de 45,6 tonnes en 2017, elle est passée à 52,662 tonnes en 2018, a indiqué le ministère des Mines et des carrières lors des travaux d’ouverture du 1er Conseil d’administration su secteur ministériel (CASEM), le 25 mars 2018 à Koudougou.
Une progression de 15,4%. C’est le taux d’évolution de la production d’or constatée pour l’année au Burkina Faso. Ainsi, de 46,6 tonnes en 2017, la production du métal jaune est passée à 52,662 tonnes en 2018. « Dans l’histoire de la production d’or au pays des hommes intègres, jamais cette performance n’a été égalée », lit-on dans un communiqué du ministère des Mines et des carrières. Par ailleurs, la production de zinc se situe à 165 100 tonnes en 2018 et connait également une progression de 0,5% par rapport à l’année 2017
Selon le ministère des mines, ces performances s’expliquent d’une part par les réformes enclenchées par l’Etat à travers le ministère en charge des mines et d’autre part, par le dynamisme des acteurs de la chaîne de valeurs de l’activité minière. Les agents du ministère ont constamment participé en 2018 à la coulée et au colisage de l’or. « Sans aucun doute, ces mesures ont tiré la production aurifère vers le haut dans le sous-secteur de l’exploitation minière industrielle », précise le communiqué.
Au titre du dynamisme des acteurs, la Société Minière d’Afrique de l’Ouest (SEMAFO) a lancé ses activités de production à Boungou dans la région de l’Est en 2018. Au même moment, la Société Afric Carrier a inauguré sa carrière à Sogossagasso près de Bobo-Dioulasso dans la région des Haut-Bassins. L’entrée en production de ces exploitations explique en bonne partie l’accroissement en 2018 de la production d’or et de celles des substances de carrières.
A noter que la sécurisation des sites miniers a été prise en compte dans le déploiement du dispositif global de sécurisation du territoire national. Tout comme la sécurisation des sites miniers, le renforcement de l’information géologique se situe en bonne place dans les perspectives envisagées par le ministère de Oumarou IDANI en 2019, ajoute le communiqué.
Synthèse de Ignace Ismaël NABOLE
Source Burkina 24