La société minière SEMAFO Boungou et la direction régionale de l’Est de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ont procédé, le lundi 12 février 2018 à Fada N’Gourma, à une signature de convention d’une valeur de 45 825 000 F CFA. Cet appui financier va permettre une prise en charge des frais d’hébergement, de restauration et de formation à cinq métiers, de 115 jeunes issus de la zone impactée par la mine notamment, la commune de Partiaga et une grande partie de la Tapoa.

La mécanique auto, la mécanique cyclo, l’énergie photovoltaïque, la menuiserie métallique et l’électricité bâtiment ; ce sont les cinq métiers porteurs qui ont été retenus pour la formation de 115 jeunes (hommes et femmes) issus de la zone impactée par la mine de SEMAFO Boungou. La formation qui va durer 60 jours sera assurée par la direction régionale de l’Est de l’Agence régionale pour l’emploi (ANPE).
A la cérémonie de signature de la convention entre les deux structures, le vice-président chargé des ressources humaines de la société minière SEMAFO Boungou, Alain Mélanson, a expliqué que, ne pouvant pas embaucher tous les jeunes de la région, ce « geste » vise à permettre à ceux qui n’ont pas eu la chance d’être embauchés, de développer leurs compétences et d’apprendre un métier pour leur auto-employabilité.

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L’investissement dans la jeunesse et les femmes, a-t-il dit, fait partie des valeurs intégrantes de la SEMAFO Boungou qui existe depuis une dizaine d’années au Burkina Faso. « Nous allons accompagner ces 115 jeunes durant leur formation pour qu’ils aient une meilleure insertion dans la vie active », a-t-il ajouté.
Le directeur général (DG) de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) Frédéric Kaboré, a salué ce partenariat avec SEMAFO Boungou car, a-t-il soutenu, il va permettre aux jeunes de la localité impactée par la mine, de voir leur compétences professionnelles se renforcer. « C’est une manière d’accompagner les jeunes pour qu’ils aient plus de chance sur le marché du travail et pour des questions d’emploi ou d’auto-emplois », a-t-il précisé.

Pour la sélection de ces 115 jeunes, Frédéric Kaboré a confié qu’il sera transparent et participatif. « Dans ce sens, les collectivités (mairies) et le conseil régional seront impliqués pour qu’ensemble, nous puissions sélectionner ces jeunes et femmes. Evidemment, il y va de soi que les jeunes et les femmes des zones concernées que sont la commune de Partiaga et la province de la Tapoa, puissent être pris en compte », a estimé le DG de l’ANPE. La formation dans chacune des cinq filières retenues va se dérouler en deux phases : une phase pratique et une phase théorique.

Associat Post

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