100_8913.jpgLa Chambre des Mines a abrité, le 26 juillet 2013 à Ouagadougou, un atelier de validation des filières de formation de l’Ecole des mines du Burkina Faso. Il s’est agi de présenter et de discuter des différentes filières identifiées avec les acteurs du secteur minier afin de garantir de meilleures chances de succès de ce futur établissement.

La Chambre des Mines du Burkina et la Chambre de Commerce et d’Industrie ont organisé conjointement, le 26 juillet dernier à Ouagadougou, un atelier de validation des filières de formation de la future Ecole des mines du Burkina Faso. Cet atelier visait à soumettre à l’appréciation des différents acteurs du secteur minier les filières de formation identifiées à la suite de l’étude prospective des besoins de qualification en matière de ressources humaines dans le secteur des mines et de la géologie au Burkina Faso commanditée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso. L’étude a identifié un besoin de qualification des ressources humaines en particuliers pour les postes d’ouvriers et de techniciens supérieurs. Pour le directeur des mines du ministère des mines et de l’énergie du Burkina Faso, Emmanuel Yaméogo, il existe un déficit de personnel technique. « L’atelier de ce matin a permis d’aboutir à des conclusions pertinentes. Tout le monde voit la raison de la création de cette école des mines. 100_8925.jpgDéjà, même dans l’administration publique au niveau du service technique du BUMIGEB, nous avons un déficit de personnel technique. Les sociétés minières également manque de personnels techniques qualifiés. Les conclusions issues de cet atelier sont basée sur une étude qui a été mené et a dégager le potentiel d’emploi à créer et le type de profil», a-t-il affirmé.
Le projet d’école des mines du Burkina est soutenu par le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) au Canada qui a participé à l’identification des quatre filières de formation que sont : Mineur de surface, Mineur de fonds, Technicien dans le traitement des minerais, Techniciens de sécurité minière.
Pour le secrétaire chargé de la formation de la Chambre des Mines, Cyrille Kabré, le secteur minier a besoin de personnels qualifiés pour occuper certains postes. « Le secteur minier s’est développé très rapidement c’est-à-dire en moins de 10 ans et il est maintenant confronté à un problème de personnel qualifié pour occuper certains postes », a-t-il fait savoir. Il s’agit entre autres des techniciens 100_8876.jpgsupérieurs dans l’exploitation des mines a ciel ouvert ou carrière, les techniciens ou ouvriers spécialisés pour l’exploitation des mines souterraines, les techniciens pour la maintenance, les techniciens pour superviser les broyeurs et surveiller le traitement du minerai.
Le directeur de la formation professionnelle de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, Abdourahmane Traoré apprécie le fait que les acteurs du secteur minier s’impliquent pleinement dans la création de l’école des mines au Burkina Faso.
La prochaine étape pour la mise en place de l’école sera l’étude de faisabilité.


Arzouma ouedraogo & Sah Daouda

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