Le Directeur adjoint de la société des mines de Belahourou (SMB), Idé Saïdou, a rencontré la presse le lundi 15 décembre 2014 à Ouagadougou. Avec les journalistes, il a été question, du conflit social à la société qui a abouti à la fermeture temporaire de la mine d’Inata.
Depuis le 12 décembre 2014, la société des mines de Belahourou a suspendu ses activités. Cette décision de la Direction de la structure est consécutive du conflit qui l’oppose à un groupe de travailleurs. En rappel, le 04 décembre 2014, une partie des travailleurs a décidé d’aller en grève sans préavis avec une occupation des lieux de travail. Selon le directeur, Idé Saïdou cette situation fait suite à une assemblée générale des travailleurs convoquée par leurs représentants à l’effet de restituer les résultats d’un atelier de réflexion sur les pistes de solutions visant la réduction des coûts de production de la société.
La société traverse une période difficile, a indiqué le Directeur adjoint. C’est conscient de cette situation et de la nécessité de sauver la société, que la direction a convié les représentants du personnel à un atelier de réflexion sur les stratégies de réduction des coûts de production. Après trois (03) jours d’échange, les participants ont unanimement identifié et proposé différentes solutions, afin de sauver la société.
C’est donc au cours de l’assemblée générale de restitution des conclusions de cet atelier qu’une partie des employés a appelé à un arrêt de travail.
Limiter les pertes importantes
Le groupe de travailleurs qui aurait mis à l’arrêt l’usine, dans la nuit du 4 décembre, plus tard, a mis en place un comité de crise qui a rencontré la Direction avec une plate forme revendicative. Le comité de crise pose comme préalable à toute négociation la démission actée de deux membres de la Direction. La Direction générale, pour sa part, se dit disposé à négocier mais réfute tout préalable.
Malgré les invites de la direction à la reprise du travail et les médiations des autorités locales et nationales rien n’y fit. Le comité oppose un refus aux négociations tant que satisfaction n’est pas apporté à leur préalable.
C’est face à ce blocage et pour réduire les pertes enregistrées par la société, qu’il a été décidé que la société des mines de Bélahouro observera un arrêt temporaire des activités de la mine.
La Direction de la Société se donne deux semaines minimum pour travailler à une reprise de ses activités.
Lionel Christian BOUGAIRE
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Lire aussi le communiqué de presse de la SMB en cliquant ici->http://chambredesmines.bf/?DOSSIER-DE-PRESSE&var_mode=calcul]
