img_3828.jpgLa Chambre des Mines du Burkina a organisé le 10 juin 2014 à son siège un atelier de restitution de son plan stratégique en présence de ses différents partenaires. Un document élaboré suite à une étude conduite des consultants. C’est le Dr. Elie Justin Ouédraogo, président de la Chambre des Mines qui a lancé les travaux. Après son mot introductif, les participants ont assisté à la présentation du contexte de l’élaboration du plan stratégique de ses axes principaux ainsi que ses modalités de mise en œuvre.
L’analyse de la situation de la Chambre des Mines nous rappelle que la structure est le résultat d’une mutation, en ce sens que l’on est passé du Groupement des Professionnels miniers du Burkina en 1996 à la création de la Chambre des Mines le 10 mai 2011, au regard du développement du secteur minier au Burkina Faso. Comme l’a souligné son président, la Chambre est une jeune institution et après trois années de fonctionnement, il a été jugé utile de marquer une pause, de s’asseoir pour réfléchir sur la vision et les grandes orientations que les différents acteurs veulent donner à l’Association, en tirant leçons des forces, des acquis et surtout des faiblesses de l’institution et envisager les actions correctives à apporter. Le présent atelier s’inscrit dans cette dynamique et participe beaucoup plus de la volonté de créer les meilleures conditions d’une vision partagée de l’ensemble des membres de la jeune institution. La Chambre des Mines du Burkina s’est donnée cinq objectifs clés dont la promotion du développement de la compétitivité de l’industrie minière et la défense des intérêts des membres de l’institution et de l’industrie minière du Burkina. Pour le président, la pause vise à asseoir la vision partagée et à la décliner ensuite, en un plan stratégique institutionnel de la Chambre des mines, ponctué d’un programme d’actions pour les deux prochaines années. Parmi les participants, on comptait, en plus des membres, des représentants des ministères des mines, de l’économie et des finances, de l’environnement de même que la société civile, et des partenaires techniques et financiers qui ont fait le bilan des forces et des faiblesses de trois années d’existence de la Chambre avec à la clé l’adoption du plan d’action stratégique dans la perspective de mieux faire à tous les niveaux. L’institution demeure la vitrine du secteur minier à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Pool de compétences et de connaissances sur le secteur minier, la Chambre des Mines reste la voix unique du secteur minier au Burkina et entend mener au mieux des négociations d’une convention collective sectorielle des mines, des concertations avec les différentes directions des services administratifs pour établir des relations de franche collaboration.


Des insuffisances, mais des perspectives heureuses !
Les points d’amélioration de la Chambre des Mines ne manquent pas. Les consultants ont ainsi estimé que l’institution enregistre un déficit de communication, particulièrement avec les différentes catégories de membres. Il subsisterait toujours dans les textes de base de la Chambre des Mines une confusion des rôles de l’avis de certains participants, ce que la Chambre entend clarifier dans son plan stratégique. Pour le Dr. Elie Justin OUEDRAOGO, il est important pour les prochaines années de rendre visible les effets indirects et multiplicateurs du secteur minier, et il faudrait trouver l’approche qui sied à cet effet. Le partenariat solide part d’un partenariat gagnant-gagnant, a confié le président lors des échanges, et son institution ne peut rester en marge. Cependant, il reconnait qu’il y a beaucoup d’incompréhensions pour ce qui concerne le secteur minier, et rien que pour harmoniser les perceptions et les visions sur le secteur, le dialogue avec les partenaires a été bien apprécié par les participants. La rencontre de ce 10 juin participe de la construction d’un tel partenariat avec des acteurs qui ont des intérêts différents mais pas divergents, selon le président. Ils s’engagent tous à appuyer la Chambre des Mines du Burkina dans l’exécution de son plan quinquennal de développement dont la version finale prendra en compte les apports des participants à l’atelier.

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