L’éducation en générale et la formation technique, restent à n’en point douter, deux principaux leviers sur lesquels il faudra agir pour amorcer le développement véritable du Burkina Faso. Sur ce sentier combien noble, le pays peut compter sur la Fondation SEMAFO. À cet effet, l’ONG opte pour des projets porteurs. Avec une population à majorité jeune, la Fondation veut à travers ses interventions sur le terrain permettre au Burkina Faso de capter son dividende démographique. C’est d’ailleurs pour cette raison que les activités de distribution de kits scolaires, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat, bref, tous les projets sont implémentés avec la participation effective des communautés bénéficiaires.   

 

8 heures, ce jeudi 1er octobre à l’école primaire bilingue de Wona. C’est la rentrée scolaire ! Retrouvailles pour les tout-petits, mais aussi pour le personnel enseignant. Les élèves les yeux hagards et braqués sur la voie principale attendent l’arrivée de leur « bienfaiteur » : La Fondation SEMAFO. Un bienfaiteur qui chaque année les dote en kits scolaires. Les minutes s’égrènent et les élèves s’impatientent.

Une heure après, soit à 9 heures, un véhicule transportant les kits scolaires fait son entrée dans la cour de l’école. C’est la joie ; la cérémonie de distribution peut commencer ! Après un cérémonial sobre, le top de départ est donné par les autorités. Chacun des élèves reçoit un kit scolaire composé entre autres de cahiers, de trousseaux, craies, ardoises, stylos, etc. Les élèves du CM2 en plus des kits scolaires ordinaires, reçoivent chacun une lampe solaire.

Ces kits scolaires correspondant au cartable minimum tel qu’on le dit dans le milieu éducatif Burkinabè, et sont très bien appréciés par l’inspecteur de l’enseignement primaire de la circonscription d’éducation de base du département de Bana, Siaka Koné.  En bon technicien, M. Koné affirme que cette dotation permet aux personnels enseignants de commencer les cours dans les délais et surtout de rattraper le temps perdu l’année dernière, du fait de la pandémie à corona virus. L’autre avantage de ces kits parvenant aux élèves en tout début d’année, est toujours selon l’inspecteur Koné, de permettre aux enseignants de terminer les programmes scolaires et de préparer au mieux les élèves à l’examen du CEP, le certificat d’étude primaire.

Réussite pour tous !

Donner les mêmes chances aux élèves de la campagne que ceux de la ville voilà comment le préfet du département de Bana, Moumouni Konseibo qualifie l’accompagnement de la Fondation SEMAFO en faveur de l’enseignement.

Les propos du préfet sont corroborés par Safiata Ira, élève en classe de CM2 à l’école primaire publique de Pompoï. Réussir comme ses camarades de la ville, c’est ce leitmotiv qui guide cette étoile, qui depuis le CP1 bénéficie de l’appui de la Fondation SEMAFO. Si la petite Safiata est devenue un modèle d’excellence dans sa commune, c’est en partie, grâce à l’accompagnement de la Fondation SEMAFO. Le défi pour l’étoile cette année, c’est de décrocher son CEP et l’entrée en 6e.

Le représentant de la Fondation SEMAFO au Burkina, Amidou Ouattara rassure de la disponibilité de sa structure à toujours soutenir l’école Burkinabè. Cela est, dit-il, d’autant plus important que la rentrée scolaire 2020-2021 se tient dans un contexte particulier au Burkina Faso, un contexte à la fois de crise sanitaire et sécuritaire, avec comme corollaires, une paupérisation grandissante de la population de façon générale. Ainsi la Fondation SEMAFO n’a pas hésité à dénouer les cordons de la bourse, et ce sont en tout 29 millions de francs CFA qui ont été dégagés pour permettre aux élèves de ses zones d’intervention des régions de la Boucle du Mouhoun et de l’Est de commencer sereinement la rentrée des classes. C’est au total 17 089 kits scolaires et 2 270 lampes solaires qui ont été distribués par l’ONG dès les premiers jours de la rentrée. En 11 ans, sans discontinuer, l’opération « kits scolaires » de la Fondation SEMAFO a permis à des milliers d’enfants à l’image de Safiata de réussir leurs parcours scolaires et académiques.

Voir grand !

Créer des modèles économiques viables à travers ses interventions, c’est cette vision qui guide les actions de la Fondation SEMAFO sur le terrain. Pour l’ONG, l’implémentation au quotidien de ses projets doit permettre aux populations de vivre dignement de leurs activités. Cela reste très perceptible dans le domaine de l’agriculture. En effet, dans ce secteur, le projet sésame a généré à lui seul plus de 500 millions de francs CFA au profit de 2 000 producteurs engagés pour la campagne agricole écoulée. Un chiffre qui devrait connaître une hausse cette année avec l’intégration des producteurs du village de Sienkoro dans le processus d’accompagnement. Pour les producteurs du village de Sienkoro qui bénéficient de l’appui des services techniques d’agriculture mandatés par la Fondation SEMAFO, c’est une grande satisfaction de recevoir officiellement un magasin de warrantage, et de pouvoir bénéficier de l’accompagnement d’une institution financière pour la mise en pratique du warrantage. Ce magasin de warrantage obtenu suite à une demande locale a été construit quelques mois plus tôt par la Fondation SEMAFO à hauteur d’environ 9 millions de nos francs. L’infrastructure permettra désormais d’améliorer les revenus des producteurs.

Projet après projet, l’institution s’assure que son accompagnement induit les résultats escomptés pour les communautés. C’est pourquoi les productrices de volaille qui avaient bénéficié d’un système de conservation de leur production reçoivent la visite du représentant de la Fondation. Il s’agit pour M. Ouattara de s’assurer que les deux congélateurs d’une capacité de 850 litres chacun mis à la disposition des groupements des femmes de Somona et de Dagouna fonctionnent normalement. « On ne peut pas faire un investissement de 5 millions de francs CFA à savoir deux congélateurs et un local, et ne pas faire un suivi », renchérit Amidou Ouattara. Selon le représentant pays de la Fondation, la philosophie de l’ONG est claire, accompagner les communautés jusqu’à leur autonomisation totale et cela passe par un contrôle et un suivi rigoureux des projets sur le terrain.

La même rigueur s’applique également chez les producteurs maraîchers et l’association des tisseuses et couturières de Somona.

La Fondation SEMAFO a mis en place deux jardins maraîchers dans les villages de Bissa et de Bana. Ces jardins, d’un hectare et demi chacun, sont clôturés et équipés d’un système solaire de pompage d’eau. Ils ont couté au total 33 millions de francs CFA à la Fondation. En dépit de quelques difficultés organisationnelles, les choses sont au beau fixe. Des difficultés qui devront être aplanies sous peu grâce aux efforts de l’ONG.

L’atelier de couture-tissage est un exemple de persévérance salué par la Fondation SEMAFO. Une jeune dame du nom de Minata Davou avait bénéficié d’une formation en couture financée par la Fondation. Sa formation terminée et son parchemin en main, Minata a mobilisé 9 autres femmes de son village. Ensemble elles mettent sur pied un atelier de tissage et de couture à Somona dans la commune de Bana. Un courage qui sera soutenu et accompagné par la Fondation à travers l’équipement dudit centre à hauteur de 2 millions de francs CFA.

Le plus grand défi de la Fondation SEMAFO après 11 années sur le terrain, c’est l’appropriation des projets par les bénéficiaires. Les signaux sont déjà aux verts ; des leaders se dégagent bien déjà dans chaque localité pour tirer le reste de la communauté vers le haut.

 

    Agence de Communication TITAN VISION

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