Une fois de plus, la société minière IAMGOLD ESSAKANE SA vole au secours des populations du sahel. Elle a procédé, lundi 28 décembre 2015 à Goulgountou, village situé dans la commune de Falagountou, à la remise de caprins et de sous-produits agro-industriels (SPAI) à 241 ménages vulnérables. Ce don devrait permettre d’améliorer les conditions de vie des bénéficiaires à travers une régénération du cheptel. La cérémonie a été placée sous les auspices du secrétaire général de la région du Sahel, Ambroise Somé.
Au sahel, la problématique des crises alimentaires éprouve la résilience des populations, surtout celles vulnérables. En période de soudure, le cheptel est réduit puisque les ménages sont contraints de vendre les petits ruminants pour subvenir à leurs besoins. Cette question est chère à IAMGOLD Essakane SA, entreprise responsable, et celle-ci a décidé de soulager les ménages vulnérables de la Zone 1 de la mine qui ont été réinstallés soit en 2010, soit en 2013. Plutôt que leur donner du « poisson », Ia société a préféré apprendre à 241 ménages à « pêcher ». Des caprins (bêtes connues pour leur capacité d’adaptation, ndlr) et des sacs de sous-produits agro-industriels (SPAI) pour leur alimentation ont été octroyés afin de revitaliser le cheptel.
Nature du don
900 caprins, 900 sacs de SPAI et 500 sacs de mil de 100 kg. Tel est le don de la mine aux ménages vulnérables identifiés au préalable par l’association Nodde Nooto (A2N) avec le concours des leaders communautaires. Et de façon symbolique, chaque ménage a reçu un noyau de caprins (male+femelle) blanchis, deux sacs de SPAI pour l’alimentation des bêtes. Quant aux sacs de mil, Malick Gnakambary, représentant le directeur général de la mine, a annoncé leur octroi au cours du mois de mars afin de « réduire la tentation de vendre les caprins pour nourrir les membres de la famille ».
Une approche réussie
Ce don, que le président de la délégation spéciale de Falagountou considère comme « un excellent cadeau de nouvel an » s’inscrit dans la nouvelle approche de la mine dans sa lutte contre la pauvreté. Cette stratégie qui a été concluante et « convaincante » (Réduction de 20% du taux de ménages vulnérables) lors de la 2e réinstallation des communautés affectées par la mine, fait suite à une première qui avait montré ses insuffisances après évaluation de la 1ère phase de réinstallation de plus de 1000 personnes entre 2008 et 2010. Et selon Malick Gnakambary, cette intervention (l’étude y compris) s’élève à 78 millions de FCFA.
Appel à l’entretien
Selon, Ambroise Somé, l’une des difficultés au sahel demeure la mobilisation des populations car celles-ci, pour la plupart, ne s’intéressent pas aux activités. Toutefois, il a salué le « dynamisme » des habitants de Goulgountou, un « village exemplaire qui est réceptif à tous les messages ». Aussi a-t-il profité de l’occasion pour exhorter les bénéficiaires à « bien entretenir ces dons utiles et rentables », et les services techniques à « suivre de près l’évolution du cheptel » et à lui rendre compte régulièrement.
L’aventure continue
Dans la région du Sahel et particulièrement dans les localités situées près de la mine, Essakane SA n’a pas lésiné sur les moyens pour améliorer les conditions de vie des ménages. Par exemple, la société a soutenu en 2014, l’élaboration des Plan communaux de développement de Falagountou, de Gorom-Gorom et de Dori à travers un financement de plus de 400 millions de F CFA. Quid de l’éducation et de la santé ? Là encore, la mine a construit plusieurs écoles et cantines scolaires, doté les centres de santé et de promotion sociale (CSPS) de médicaments et moustiquaires. Pour ce qui est de l’accès à l’eau potable, IAMGOLD Essakane SA a réalisé plus de 58 forages, 28 bornes fontaines, 5 forages maraichers, etc.
La machine du développement est donc lancée dans la région et pour Malick Gnakambary, la mine ne va pas s’arrêter en si bon chemin tant que le cours de l’or se portera bien.
Herman Frédéric BASSOLE Lefaso.net