Le Comité communal de suivi du fonds minier de développement local de Falagountou tient, à partir de ce jeudi 11 mars 2021 à Ouagadougou, sa session ordinaire au tour de la gestion du fonds minier de développement local.
Le nouveau code minier, adopté en 2015, a institué un fonds minier de développement local. Cette assiette financière est repartie auxs communes qui abritent des sociétés minières et aux autres.
En 2020, Falangountou, qui abrite la société minière IAMGOLD ESSAKANE S.A, a perçu plusieurs milliards de francs CFA. Une cagnotte qui a servi à réaliser des infrastructures au profit des communes.
Pour faire le point de la gestion de cet argent et dégager des perspectives pour les prochaines années, des représentants de la commune, de la société minière, des observateurs et de la société civile se sont retrouvés à Ouagadougou au cours d’une session ordinaire.
« Nous sommes réunis dans le cadre d’une rencontre de cadrage du Fonds minier de développement de la commune de Falangountou. Ce Fonds minier permet à la plupart de ces Communes de réaliser des infrastructures », a expliqué Maurice Konaté, Haut-commissaire de la province du Seno.
Au cours de l’année dernière, Falangountou a reçu, au titre du Fonds minier de développement local, près de 2 milliards de francs CFA. Pour le Haut-commissaire de la province du Seno, la manne financière a servi à réaliser des infrastructures socio-économiques pour les populations. Il s’agit entre autres de la construction d’une boulangerie, d’un collège d’enseignement général et de la réalisation de voies.
Satisfaction de la société IAMGOLD ESSAKANE
Pour la mine, qui a mis dans le panier commun, entre 2017 et 2020, près de 9 milliards de francs CFA, les réalisations sont satisfaisantes. Plusieurs communes dont Falangountou, Markoye, Gorom-Gorom et Dori, bénéficient des retombées de la mine.
Pour Souleymane Boly, représentant de la mine, il est aussi et surtout important de penser à l’avenir pour les populations. « Nous souhaitons aujourd’hui d’inscrire ces projets dans une perspective de préparation de l’après-mine en réalisant des investissements structurants notamment dans le domaine de l’eau, de l’éducation, de la formation, du développement de l’économie locale qui vont renforcer la résilience et permettre un développement après la fermeture de la mine », a-t-il indiqué.
Afin d’atteindre l’objectif qui est d’œuvrer au bien-être des populations avec les ressources minières, les participants vont, entre autres, passer en revue le fonctionnement du Fonds minier de développement local, le mécanisme de suivi, de communication et de redevabilité sur le Fonds minier de développement local et définir un calendrier de travail pour l’année 2021.
Jacques Théodore Balima
source Lefaso.net