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About: Chambre des Mines du Burkina

Recent Posts by Chambre des Mines du Burkina

Ecole Supérieure d’Ingénieurs de l’Université de Fada N’Gourma : la société minière IAMGOLD Essakane SA soutient le perfectionnement des élèves-ingénieurs

Les étudiants de la première promotion de l’Ecole Supérieure d’ingénieurs (ESI) de l’Université de Fada N’Gourma, bénéficiaire d’un partenariat de stage de perfectionnement avec la société minière IAMGOLD Essakane SA ont soutenu leur master le 29 Août 2020.

Cette série de soutenances a été rendue possible grâce au partenariat qui existe entre l’Ecole Supérieur d’ingénieurs de Fada et IAMGOLD Essakane SA.

En effet, les responsables de la société minière Canadienne ont offert un programme d’enseignement bénévole en appui à la formation de étudiants de l’ESI et ont facilité l’obtention de stages de perfectionnement aux étudiants au sein de la mine Essakane.  Toute chose qui a leur permis de soutenir leurs mémoires de Master devant des jurys professionnels présidés par l’ancien président de l’Université de Fada N’Gourma, le Pr Martin LOMPO.

La soutenance a concerné onze (11) étudiants dont (02) deux filles. Cette promotion a obtenu 02 mentions très honorable, 06 mention honorable, 01 mention très bien et 02 mention bien.

Secrétaire à l’information et à la communication/CIM

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Enseignement supérieur : La société minière Essakane SA octroie des bourses d’études aux deux meilleurs bacheliers de 2017-2018

L’entreprise minière Iamgold Essakane SA a procédé à la signature de conventions avec le ministère en charge de l’Enseignement supérieur, ce lundi 15 octobre 2018, à Ouagadougou. Il s’agit, d’une part, de l’appui à l’Ecole nationale des ingénieurs de Fada N’Gourma et à la nouvelle université de Dori ; et, d’autre part, de l’octroi de bourses aux deux meilleurs bacheliers de l’année scolaire 2017-2018.

« Je suis très content d’avoir reçu cette bourse de la part de Iamgold Essakane et je profite de l’occasion pour remercier la société pour son initiative d’encourager l’excellence au Burkina Faso ». C’est en ces termes que l’un des boursiers, Blaise Madiéga, a tenu à témoigner sa gratitude envers les donateurs. Titulaire d’un baccalauréat série D avec 18,08/20 de moyenne, Blaise Madiéga est un élève du Lycée privé Sainte-Anne de Nanoro, dans la région du Centre-Ouest du Burkina. Le second boursier est Boubacar Dicko, titulaire d’un baccalauréat série D avec 15,67/20 de moyenne, élève du Lycée municipal de Dori.

 

Ces deux élèves sont les bénéficiaires de la seconde édition du programme de la bourse d’excellence de la société minière Iamgold Essakane SA. La concrétisation de la promesse s’est matérialisée par la signature d’une convention, au cours d’une cérémonie, en présence du ministre en charge de l’Enseignement supérieur, du personnel d’Essakane et des deux boursiers.

Selon le Directeur général (DG) de Iamgold Essakane SA, Bruno Lemelin, le montant annuel de ces bourses est d’environ 17,5 millions de francs par boursier. « Chacune des bourses couvre la durée nécessaire pour l’obtention du diplôme de premier cycle (Bachelor) soit quatre ans », a-t-il indiqué.
Ces deux étudiants iront au Canada pour leurs études, d’ici janvier 2019.

Appui aux écoles du Burkina

Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants de l’Ecole normale supérieure d’ingénierie de Fada (ENSIF) et de la nouvelle université de Dori, Iamgold Essakane a signé une convention de partenariat avec le ministère en charge de l’Enseignement supérieur.

Dans le cadre de cette convention, le premier responsable de la mine, Bruno Lemelin, et d’autres techniciens dispensent des cours et reçoivent des étudiants en stage. « Ce partenariat vise à accompagner le gouvernement dans la création de conditions favorables d’études et d’étoffer l’offre éducative dans les universités pourvoyeuses de cadres spécialistes dans les questions minières au Burkina », a affirmé le DG d’Essakane.

 

Tout en félicitant la société minière, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, a indiqué que ce n’est pas le dernier acte, car ce partenariat va aller crescendo. « C’est l’investissement le plus durable qu’on puisse avoir, parce que ces universités vont être fonctionnelles de génération en génération », a-t-il confié.

« C’est avec beaucoup de fierté que nous matérialisons aujourd’hui notre engagement en faveur de l’enseignement supérieur au Burkina par ce partenariat avec le gouvernement burkinabè, et nous nous engageons à continuer à jouer pleinement notre rôle d’entreprise citoyenne qui œuvre en faveur des populations avec l’accompagnement des autorités », a conclu Bruno Lemelin.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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Secteur minier : Une insuffisante prise en compte du Genre

  • Malgré un environnement favorable
  • Peu de femmes dans la gouvernance minière
  • PCQVP veut inverser la tendance

Quel est le degré de prise en compte du genre dans l’exploitation minière en générale, et dans la mise en œuvre de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), en particulier ? Dans la tentative de recherches de solutions « Publiez ce que vous payé (PCQVP) » / section Afrique de l’Ouest met en œuvre un projet dénommé « Genre et ITIE » dans 6 pays à savoir le Burkina, le Sénégal, La guinée, le Togo, le Nigéria. A travers le projet PCQVP voudrait identifier les obstacles qui empêchent une pleine participation des femmes au processus ITIE et à la gouvernance du secteur minier, afin d’y apporter des solutions. A la faveur de la tenue d’une formation les 20 et 21 Septembre 2018, à Dakar sur comment intégrer la dimension dans les politiques, pratiques, programmes, plans d’actions et structures des organisations de la société civile, notamment le PCQVP, chaque pays a été invité livrer les résultats à mi-parcours de ses travaux. La formation a été organisée conjointement par PCQVP et le programme régional Industries Extractives d’Oxfam qui vise à favoriser davantage de participation des femmes à la gouvernance du secteur extractif.

« Les résultats dans les pays de l’Afrique francophone »

Tous les 4 pays de l’Afrique francophone disposent d’un cadre légal et règlementaire favorable à la participation des femmes à la vie nationale y compris au secteur extractif .Ce cadre légal et règlementaire peut être divisé en 3 grandes parties. Il s’agit dans un premier temps des accords et conventions internationales que ces pays ont ratifié et ont la plus célèbre est la convention sur l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDEF).

Dans un deuxième temps, les pays ont intégré le contenu de ses accords à la législation interne : Constitution, Codes, lois, etc. La constitution burkinabè du 2 Juin 1991 reconnait que tous les naissent libre et égaux.

La loi portant réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso pose le principe d’égalité d’accès à la terre, la loi d’orientation de l’éducation un droit pour tous, sans discrimination de sexe, etc. Dans un troisième temps, les pays ont adopté une législation spécifique aux femmes. Un pays comme le Burkina Faso a adopté une politique nationale du Genre dans les politiques sectorielles en 2011. La Guinée dispose également d’une politique nationale sur le genre.

Le Sénégal a adopté la stratégie nationale d’équité Genre. Afin d’encourager la participation des femmes au processus électoral, le code électoral burkinabè a imposé un quota Genre de 30% sur les listes électorales.

Le Sénégal, la Guinée et le Togo ont opté pour la parité hommes-femmes sur toutes les listes électorales.

Malgré cette abondance de texte, la participation et la représentativité de la femme dans les sphères de décisions restent faibles. Pour le cas spécifiques du Burkina, bien que représentant 51,7%  de la population, les femmes sont sous représentées dans le gouvernement. Sur 32 ministres on compte 6 femmes (dont 3 ministres pleines). 12 femmes sont députés à l’hémicycle qui totalise 127 députés. Aussi, malgré la panoplie de textes favorables, le Genre n’est pas bien intégré dans les politiques publiques, notamment celles en lien avec le secteur minier. Pour revenir au rapport ITIE, publié par les différents pays, il ressort des présentations que la dimension Genre dans la composition du groupe multipartite l’ITIE n’est pas affirmée.

Les contenus des rapports ne sont pas non plus sensibles au Genre .A ce propos, on note que l’affection des revenus budgétaires ne prend pas en compte le Genre. Il en est de même pour les paiements sociaux effectués par les sociétés minières. Toutes fois on lit dans certains rapports ITIE que certains projets financiers par les compagnies minières bénéficient directement aux femmes (moulins, orages, centres de santé, activités génératrices de revenus, etc.). Enfin les rapports ITIE font le point des effectifs globaux dans les sociétés minières. Pour la première fois, le rapport 2016 du Burkina Faso a désagrégé les effectifs en hommes et femmes.

Ainsi sur un effectif total de 6263 personnes employées par les mines industrielles en 2016,184 sont des femmes ; soit 2,93 % de l’effectif. L’analyse Genre dans le cadre de ce projet a aussi concerné la prise en compte du Genre dans les coalitions PCQVP. Une fois les obstacles de la non prise en compte des femmes décrites, il sera plus facile d’y apporter des solutions communes.

 

Influencer le Code minier de la CEDEAO

 

La coalition PCQVP/section Afrique de l’Ouest n’entend pas rester là dans sa recherche de solutions afin que la femme participe à la gouvernance du secteur minier en Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, elle compte également influencer le Code minier de la CEDEAO en cours d’élaboration.

 

                                                                                                                                                 Elie KABORE

 

Source : Le Journal l’ECONOMISTE du Lundi 08 Octobre 2018

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Journées Portes Ouvertes sur l’Emploi dans les mines 2018

Promouvoir l’insertion professionnelle des étudiants dans le secteur minier

Les Journées Portes Ouvertes (JPO) Emplois-Mines organisées conjointement par  la Chambre des Mines du Burkina (CMB), le Club des Ingénieurs  Miniers de l’Ecole Nationale Supérieures des Ingénieurs de Fada N’Gourma (ENSI-F) se sont tenues du 27 au 28 Septembre 2018 au Centre International de  conférences de Ouaga 2000 en marge de la troisième édition de la Semaine d’Activités Minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO). L’objectif de ces journées étant de renforcer les capacités des participants sur les opportunités d’emplois et d’entreprenariat dans le secteur minier et de faciliter leur insertion socio-professionnelle dans ce secteur.

En marge de la SAMAO, la CMB et le CIM-ENSIF ont organisé les Journées portes ouvertes sur l’emploi dans les mines  du 27 au 28 Septembre 2018 au Centre International de  conférences de Ouaga 2000. Elles visaient à offrir des opportunités aux étudiants des filières mines et géologies de mieux connaitre le domaine minier à travers des échanges avec leurs aînés et de s’informer sur les opportunités du secteur. « Nous avons choisi d’organiser ces journées portes ouvertes pour permettre aux étudiants chercheurs d’emploi de pouvoir se rapprocher des responsables ressources humaines et recruteurs afin d’acquérir de l’expertise et de saisir les opportunités nécessaires » a laissé entendre Tidiane Barry, président de la Chambre des Mines du Burkina.

 

Une centaine de participants issus des universités, instituts et écoles de formation dans les filières de la Mine et de la Géologie ont pris part à des conférences, échangé avec des travailleurs des mines ainsi que par des agences de recrutement. Les procédures de recrutements dans le secteur minier leur ont été expliquées par les directeurs des ressources humaines des mines ainsi que par les agences de recrutement.  La collecte des Curriculum Vitae (CV) a permis de constituer une base de données pour les besoins de stages dans les mines.

 

Selon le président de la CMB, Tidiane Barry « La vision de la Chambre des Mines est qu’à moyen terme tous les étudiants en fin de cycle puissent avoir la possibilité de mettre en pratique leur formation.  Pour y parvenir, des initiatives doivent être prises pour une plus grande adéquation entre la formation délivrée dans les grandes écoles et les besoins de qualification de l’industrie minière. »

Une des articulations de ces 48h a été la finale des jeux interuniversitaires des cracks sur la géologie et les mines dénommé Géo-Quiz. Elle a été remportée par l’ENSI-F face à l’Université Aube Nouvelle.

« Nous sommes très heureux de pouvoir participer aux journées portes ouvertes car cela est une très belle opportunité pour nous jeunes de pouvoir nous unir, de pouvoir côtoyer les plus grand experts des questions minières venus du monde, d’avoir plus de connaissance dans le domaine des mines et en fin de pouvoir partager nos petites expériences » a confié Tapsoba Wadolf , étudiant ayant participé aux JPO .

En plus des opportunités qu’offrent ces journées, les étudiants seront désormais à mesure d’orienter leur choix de formations pour qu’ils coïncident avec les exigences techniques et professionnelles du secteur minier.

Les JPO ont pris fin avec une table-ronde sur le programme stage de la Chambre des Mines du Burkina. Elle a réuni les spécialistes en ressources humaine afin de proposer des orientations à la CMB sur les questions de stage.

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SAMAO 2018 : Plus de 1500 participants attendus

Le Ministre des Mines et des carrières a animé une conférence de presse le jeudi 06 septembre sur la prochaine édition de la Semaine des Activités Minières d’Afrique de l’Ouest qui aura lieu du 27 au 29 septembre 2018 au Centre International de Conférences de Ouaga 2000.

Le Ministre en charge des mines était face à la presse le 06 septembre 2018. L’information principale qu’il a portée aux journalistes est la tenue du 27 au 29 septembre 2018 de la troisième édition de la Semaine des Activités Minières d’Afrique de l’Ouest sous le thème : Exploitation  des ressources minérales en Afrique : Quelles stratégies pour en faire un moteur de croissance et de développement ? ». L’Afrique du Sud est le pays invité d’honneur de cette édition dont le budget estimatif est de 315 millions de F CFA et pour laquelle plus de 1500 participants sont attendus.

Des innovations majeures sont à noter pour la prochaine SAMAO. Il s’agit notamment selon le ministre du partenariat Public-privé entre le Ministère des Mines et des Carrières, la Chambre des Mines et de l’Association des Carriers   du Burkina dans l’organisation de l’événement. Cette édition sera aussi organisée en association avec un Cabinet International de référence en occurrence le Salon International de l’Énergie, des Mines et des Carrières (SEMICA).

Les panels de hauts niveaux sur le thème de la SAMAO et sur la fiscalité animés par des ministres des pays de la sous-région, les expositions, les rencontres B2B,  les communications sur des thématiques  seront  des temps forts de l’événement.

Le Ministre a invité les investisseurs, les opérateurs économiques, les chercheurs, … à prendre une part active à la manifestation dont la tenue vise aussi à montrer aux jeux du monde que le Burkina Faso n’est pas « infréquentable » comme veut le faire croire les auteurs des différentes attaques  dont le pays a été l’objet ces derniers jours.

Il a été demandée à la presse d’accompagner la réussite de la SAMAO 2018.

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Tidiane René Barry, président de la Chambre des mines : Or, insécurité et SAMAO

Tidiane René Barry est l’actuel président de la Chambre des mines du Burkina depuis janvier 2017 et ce, pour deux ans. Son mandat est renouvelable une fois. Le lundi 27 août 2018, il a accordé une interview à Burkina 24. Les questions sécuritaires, assez sensibles comme l’a dit l’invité, a été au cœur l’entretien. Par ailleurs, il est revenu sur la vie de la Chambre des mines, institution qu’il dirige et nous a également entretenus sur la tenue prochaine de la Semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO).

 

Burkina 24 (B24) : D’une manière générale comment se porte le secteur minier au Burkina Faso en ce moment ?

Tidiane Barry (T.B) : Au niveau conjoncturel on observe depuis quelques semaines une baisse du cours de l’or qui est le principal minerai exploité au Burkina Faso et nous savons combien les sociétés minières sont sensibles à la variation du cours de l’or au niveau de leur rentabilité. La situation présente un défi assez important pour les sociétés qui sont au Burkina Faso.

Mais ceci dit, de manière globale, le secteur se porte plutôt bien. Cette condition relève notamment d’un climat des affaires qui tient et bien attendu des relations positives qui existent au niveau de cette industrie, entre les sociétés minières et les différentes parties prenantes dont le gouvernement.

B24 : Cela fait maintenant plus d’une année que vous présidez la Chambre des mines, est-ce que vous avez pu dérouler votre programme malgré vos nouvelles responsabilités à Iamgold qui vous ont amenés au Canada ?

T.B. : Le programme d’activité de la Chambre des mines se déroule très bien. Il faut savoir que chacun des membres de la structure joue sa partition. Le Conseil d’administration est composé de professionnels des sociétés minières qui exercent à plein temps leurs activités au sein de leurs sociétés. Ils apportent leur contribution à la Chambre des mines en tant que  bénévoles.

Mais il faut préciser que la Chambre des mines dispose d’une Direction exécutive avec un staff qui est permanent et dédié aux activités de la Chambre. D’ailleurs, cette direction constitue l’ossature de la gestion de notre organisation. Avec ce modèle, bien entendu les nouvelles activités que j’ai au sein du groupe Iamgold n’entravent pas  le fonctionnement et le déroulement du programme  de l’institution..

B24 : Ces derniers temps, certaines zones minières qui sont en proie à certaines attaques, cela ne détériore pas l’assurance des investisseurs ?

T.B. : Les questions d’insécurité ne sont jamais rassurantes pour les investisseurs. Par contre ce qui est rassurant, c’est quand les investisseurs pensent que ces questions sont prises à bras le corps et qu’il y a une réponse qui est apportée de la part des autorités compétentes. C’est le résultat final que les investisseurs attendent et cela est vraiment important car c’est un des facteurs qui peut représenter un frein à l’investissement direct étranger dans notre pays et ce n’est pas seulement dans le secteur minier.

B24 : La sécurité est présente sur les sites miniers, on a la création de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM). Peut-on dire que les moyens sont conjugués pour rassurer les investisseurs ?

T.B. : Oui, je pense que la création, il y a quelques années de l’ONASSIM a été une réponse positive. Maintenant, il faut vraiment travailler à son opérationnalisation. Il faut que de façon concrète, elle soit un élément de dissuasion ou de réaction  en cas d’attaque des intérêts miniers.

B24 : Pour revenir à la structure que vous dirigez, la Chambre des mines est considérée par certains Burkinabè comme le syndicat des sociétés minières, qu’en dites-vous ?

T.B. : Le terme syndicat n’a pas une connotation négative à mon sens surtout quand il s’agit d’une industrie qui est devenue depuis une décennie le moteur du développement économique de notre pays, c’est  plutôt positive.

Ceci dit, il faut savoir qu’au-delà de la défense des intérêts de ses membres, la mission de la Chambre des mines du Burkina intègre la promotion pour un secteur minier compétitif et créateur de richesses, mais également d’optimisation dans  le partage de cette richesse au sein de toute la communauté nationale. On dirait plutôt que nous sommes un syndicat de l’ensemble des parties prenantes par rapport à la gestion des ressources naturelles dans notre pays.

 

B24 : Justement, en rapport avec la répartition des richesses, chaque année les recettes se chiffrent en milliards de F CFA. Pour exemple, l’or a rapporté 226 milliards de F CFA en 2017. Où va l’argent de l’or ?

T.B. : On se rappelle qu’il y a quelques années la grande question était surtout de savoir s’il existe réellement des retombés, de la richesse générée par l’exploitation minière pour la communauté nationale. On voit que la question a dérivé aujourd’hui. Il faut dire que des outils comme l’ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives)  sont venus apporter une  grande partie de la réponse à cette interrogation.

Aujourd’hui, la question a plutôt dérivé vers où va l’argent de l’or.  Cela suppose qu’on a accepté qu’il y a de l’argent généré par cette industrie. Alors où va l’argent de l’or ? Pour nous, c’est une interrogation  qui s’ouvre sur la confirmation de l’ensemble des priorités de développement qui peuvent exister dans un pays comme le Burkina, et de l’arbitrage que notre gouvernement perçoit par rapport à l’utilisation de cette richesse générée. Je dirai fondamentalement que c’est une question qui traverse notre gouvernement et bien entendu à la vision de qu’il se fait de l’utilisation de la richesse générée par les entreprises minières du pays.

B24 : A travers la commission d’enquête sur les mines, il a été révélé qu’il y a des problèmes avec le fonds pour la réhabilitation de l’environnement. Que devient ce fonds ?

T.B. : Effectivement, c’est une question qui est fondamentale parce qu’il n’est pas normal qu’après dix ans de maturité au niveau de l’exploitation minière dans notre pays, la question du fonds de réhabilitation de l’environnement ne soit pas encore totalement résolue. Ceci dit, nous savons qu’il est en bonne voie d’être opérationnel. Le processus réglementaire par rapport au fonctionnement de ce fonds a été complété donc il faut passer à son opérationnalisation. La Chambre des mines a eu un écho positif de la part du gouvernement et nous pensons que cette année, la question du fonds minier de réhabilitation sera résolue.

B24 : Donc les générations futures peuvent être rassurées que les mines en exploitation ne laisserons pas de bombe environnementale en fin d’exploitation…

T.B. : C’est l’objectif du fonds de réhabilitation. Ce sont des conditions qui relèvent même des bonnes pratiques dans la gouvernance, la gestion des ressources naturelles. Effectivement, il faut que ce fonds soit opérationnel le plus rapidement possible non pas seulement pour les générations futures mais aussi pour les générations présentes. Il y a des contraintes environnementales qui concernent même le citoyen au stade actuel.

B24 : La Semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest se tiendra en septembre 2018. Parlez-nous de la rencontre des acteurs du secteur.

T.B. : Effectivement la SAMAO est prévue se tenir en septembre et la grande innovation est que le gouvernement a décidé d’associer les acteurs privés comme la Chambre des mines  à l’organisation de la SAMAO. Nous pensons que c’est une excellente initiative car l’un des objectifs de la SAMAO c’est la promotion de l’industrie minière de notre pays. Et quand on parle de promotion, les acteurs privés sont des ambassadeurs pour la promotion de l’industrie minière.

Egalement, les différentes thématiques qui sont développées, tout ce qui est relatif au contenu local, à l’emploi, à la fourniture locale des biens et services miniers doivent être portées par  les acteurs privés. Une activité comme la SAMAO ne peut pas se faire sans une participation à plein régime des acteurs privés du secteur.

B24 : Quel est votre mot à l’endroit des acteurs du secteur tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ?

T.B. : Je veux seulement témoigner d’une expérience positive. Le Burkina Faso, bien que son industrie minière soit très récente a su mettre en place tout un système de bonne gouvernance de ses ressources naturelles. Le Burkina Faso a réussi à mettre en place le cadre qu’il faut pour des discussions vertueuses et positives entre l’ensemble des parties prenantes à savoir les sociétés minières, le gouvernement, les communautés locales, la société civiles et également les entreprises du pays qui sont des fournisseurs du secteur.

Nous exhortons l’ensemble des acteurs à continuer dans cette dynamique du dialogue, de bonnes pratiques qui peuvent amener notre secteur à devenir plus compétitif, prospère et générateur de richesses pour l’ensemble de la communauté nationale.

Propos recueillis par Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Accès à l’emploi : Des jeunes initiés aux métiers de dynamitage civil

Le ministère de la jeunesse, de la Formation et de l’insertion professionnelle, a lancé officiellement le vendredi 24 aout  2018 à Ouagadougou, la formation de 100 jeunes aux métiers de dynamitage civil et de traitement de minerais.

L’enquête multisectorielle continue de 2014 a révélé que le taux de chômage frappe les plus jeunes avec un taux de 6,6 % pour l’ensemble de la population. Face à cette situation, l’Etat à travers le ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles ne cesse de multiplier des actions afin d’offrir aux jeunes, des compétences nécessaires pour leur insertion professionnelle. C’est dans ce sens que le ministère a lancé, le vendredi 24 Aout 2018 à Ouagadougou, la formation de 100 jeunes, dont 50 en dynamitage civil et les autres 50, en traitement de minerais. Laquelle cérémonie a marqué la rentrée effective des bénéficiaires au centre Global Mining training Africa. C’est à l’issu d’un appel à candidatures que c’est jeunes ont été retenus. Ainsi, durant cinq mois (trois mois de pratique  et deux mois de théorie) les bénéficiaires vont se perfectionner dans ces métiers du secteur minier, en plein essor au Burkina Faso. Selon le secrétaire général du ministère représentant le ministère, Larba Christian Darankoum, ce secteur est aujourd’hui un grand pourvoyeur d’emplois. Cependant, l’on constate que certains postes de travail restent inaccessibles aux jeunes car n’ayant pas les connaissances requises. « Et cette série de formation au profit des jeunes des 45 provinces vient donc remédier à l’insuffisance de compétences », a-t-il ajouté. De son avis, les jeunes doivent faire preuve de responsabilité et de détermination pour que ce projet soit un succès, car leur insertion dépendra fortement des connaissances qu’ils auront acquises auprès du centre. Pour le représentant des jeunes, Abdoulaye Congo, cette formation vient à point nommé et les bénéficiaires seront aptes à occuper des emplois en fonction des compétences. «  A cela, nous nous engageons à donner le meilleur de nous-même pour que cette activité soit une réussite non seulement pour les initiateurs  et les bénéficiaires mais également pour le centre. Ils seront capables d’occuper sans difficultés les postes de travail en lien avec la formation » a souligné le responsable de Global mine training Africa, Thierry Justin Yaméogo. Notons que cette formation fait suite à celle tenue en 2017 au cours de laquelle, 110 jeunes ont été  outillés à la conduite d’engins lourds des mines et Bâtiments et de travaux publics (BTP).

Source : Le journal Sidwaya du lundi 27 aout 2018.

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Assistance alimentaire des communes impactées : BISSA Gold honore ses engagements de 2018

Kongoussi, (AIB) – la société minière Bissa Gold a remis des céréales à la commune de Sabcé, le 5 juillet 2018, pour une vente à prix social au profit des populations impactées par l’implantation de la mine. C’est le maire de la commune Rigobert Nassa qui a reçu les vivres des mains du directeur général adjoint de Bissa Gold, Dr Christian Ouédraogo.

C’est pour la troisième fois consécutive que BISSA Gold offre des céréales aux communes impactées par l’installation de la mine pour une vente à prix social. Composées de maïs et de sorgho blanc, ce sont au total 245 tonnes qui seront réparties entre les communes de Sabcé, de Guibaré et de Mané (Sanmatenga) pour un cout de 84 millions de FCFA. Selon le Directeur général adjoint de BISSA GOLD, Dr Christian Ouédraogo, cet appui s’inscrit dans le cadre du programme annuel concernant l’agriculture. « Nous essayons de soutenir les communautés impactées par l’installation de la mine par l’appui en vivres qui seront vendus à prix social. Au-delà de ce soutient et toujours dans le cadre de notre programme en agriculture, nous avons engagé des tracteurs qui doivent labourer au moins  480 heures au profit des populations de trois communes impactées. Il est aussi prévu 147 tonnes d’engrais pour ces trois communes. Notre objectif est de revendre à prix social et de tout faire pour reconduire l’opération une deuxième fois avant la fin de l’année », a-t-il expliqué.

Le maire de la commune de Sabcé, Rigobert Nassa, a pour sa part salué l’initiative de la mine et réitéré les remerciements du conseil municipal et de la population de Sabcé à Bissa Gold. Pour lui, cette opération permettra aux bénéficiaires de faire face  la crise alimentaire qui sévit dans certaines localités. Notre commune a reçu 120 tonnes et je puis vous assurer que cet appui va contribuer à soulager beaucoup de personnes notamment celles démunies. Pour ce qui concerne la répartition des vivres, il y’a un comité de vente qui a été mis e place et comme on a l’habitude de le faire, la moitié des vivres est destinées aux populations réellement impactées et l’autre moitié sera vendu aux autres villages de la commune à un prix réellement social » , a-t-il dit . Le représentant des bénéficiaires de la commune de Sabcé, El hadj Idrissa Ouermi, a rassuré les responsables de BISSA GOLD et le maire de la commune que les vivres seront effectivement utilisés pour la consommation et tout autre forme d’utilisation sera combattue par les bénéficiaires.

 

Source : Le journal Les éditions SIDWAYA du Vendredi 10 au dimanche 12 Aout 2018.

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La demande d’or réalise son plus mauvais semestre depuis 2009 (WGC)

Selon le premier rapport du World Gold Council (WGC) publier jeudi (NDLD : , la demande mondiale d’or a atteint, durant les six premiers mois de l’année, son plus bas niveau pour un premier semestre depuis 9 ans, soit 1 959,9 tonnes. Cela serait dû aux manques d’appétit des investisseurs américains et à la baisse des monnaies en Chine et en Inde, les deux plus grands consommateurs d’or au monde.

 « Les investisseurs américains continuent de miser sur une croissance robuste, ce qui les pousse vers les marchés actions et réduit la demande de métal jaune », explique JOHN Mulligan, un des responsables du WGC, selon des propos relayés par Zonebourse.

Le cours de l’or a baissé de 7,4% sur le trimestre, pour finir à 1 253,17 dollars fin juin, mais « l’or peut paraître très cher quand la monnaie local est faible », commente M. Mulligan.

Alors que la demande était en baisse, l’offre d’or a connu un deuxième trimestre consécutif de croissance (+3%), atteignant 1 120,2 tonnes

Le plus grand pays africains producteurs d’or sont l’Afrique du Sud, le Ghana, le Soudan, le Mali ou encore la Tanzanie.

Source ECODAFRIK.COM

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