En négociations depuis un moment, les actionnaires d’Endeavour devraient statuer ce jeudi 28 mai sur l’acquisition des actifs du canadien Semafo au Burkina Faso. La conclusion de ce deal renforcera le leadership d’Endeavour dans la production d’or en Afrique de l’Ouest.

Endeavour est sur le point d’acter « la » bonne affaire. Réunis en assemblée générale ce jeudi 28 mai, les actionnaires d’Endeavour vont statuer sur la fusion-acquisition de Semafo, minier canadien actif au Burkina Faso. Ce deal à 1 milliard de dollars canadiens (environ 640 millions d’euros) élargira le périmètre d’Endeavour à six mines d’or y compris en Côte d’Ivoire, au Mali, en Guinée et au Ghana. Il renforcera le leadership d’Endeavour en Afrique de l’Ouest et l’introduira dans le cercle élargi des principaux producteurs d’or au monde.

La future configuration d’Endeavour devrait s’accompagner d’un pipeline important de projets de développement, signifiant l’ambition du groupe de booster sa production et de renforcer son ancrage dans la région. Récemment, Sébastien de Montessus, PDG, a eu besoin de rassurer les actionnaires quant à la menace djihadiste dans les mines de Semafo au Burkina Faso, alors que le groupe prévoit d’y intensifier la production.

En 2019, Endeavour a extrait 615 000 onces d’or en Afrique de l’Ouest. Le mineur qui a poursuivi ses activités en dépit de la pandémie de coronavirus a récemment annoncé une production de 172 000 onces d’or au premier trimestre 2020. Le coût global par once était en hausse de 42% à 899 dollars en glissement annuel, tandis que le prix de vente unitaire était de 1 546 dollars. Le groupe ambitionne d’atteindre jusqu’à 740 000 onces d’or produites au terme de l’année en cours. Coté à Toronto, Endeavour pourrait également suscité un regain d’intérêt sur son titre déjà suivi à la loupe par les investisseurs depuis quelques mois, suite à l’annonce du deal avec Semafo.

Source: La Tribune Afrique                         

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