Une délégation de la Chambre des Mines du Burkina (CMB) conduite par son président, Dr. Elie Justin OUEDRAOGO, était ce vendredi 7 novembre 2014 dans les locaux du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo, de l’Hôpital National Blaise Compaoré pour exprimer leur solidarité et compassion aux blessés des manifestations des 30 et 31 Octobre 2014. L’élan de compassion et de solidarité des membres de la CMB s’est traduit aussi à l’endroit de la Radiodiffusion Télévision du Burkina. Les entreprises minières du Burkina Faso sont des ‘’entreprises citoyennes et se doivent d’être solidaires du peuple burkinabè et émettent le vœu que le Burkina Faso sorte rapidement de cette situation’’. C’est le message qu’a livré ce vendredi 7 novembre, au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo, à Hôpital National Blaise Compaoré et à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), le Dr Elie Justin OUEDRAOGO, président de la Chambre des Mines du Burkina. Cette solidarité s’est faite sous forme de contributions financières de 2 millions 500 pour chacun des deux centres hospitaliers visités. Cette somme devrait contribuer à la prise en charge médicale des blessés accueillis dans ces hôpitaux. Au niveau de la RTB, une somme de 1 million a été remise pour contribuer à la reconstruction de la chaine publique nationale qui a subi d’énormes dommages lors des événements du 30 et 31 octobre derniers. ‘’Un geste emprunt de noblesse’’ Les responsables des entreprises visitées saluent cette initiative de la CMB, qui en dépit des dommages qu’ont enregistrés certaines mines, consécutives aux manifestations du 30 et 31 octobre 2014, pose un ‘’geste emprunt de noblesse’’, a laissé entendre le directeur général du CHU Yalgado, Robert Bibia Sangaré. Cette solidarité va contribuer, dit-il, à « faire baisser les colères les rancunes et contribuer à la réconciliation nationale ». Même son de cloche du côté de l’Hôpital National Blaise Compaoré et de la Radiodiffusion Télévision du Burkina. Tous formulent le vœu à leur tour que les entreprises minières touchées puissent vite se ressaisir, l’essentiel n’étant pas de tomber mais de savoir se relever.
Lionel Christian BOUGAIRE Stagiaire à la Chambre des mines du Burkina