Le ministère de la jeunesse, de la Formation et de l’insertion professionnelle, a lancé officiellement le vendredi 24 aout  2018 à Ouagadougou, la formation de 100 jeunes aux métiers de dynamitage civil et de traitement de minerais.

L’enquête multisectorielle continue de 2014 a révélé que le taux de chômage frappe les plus jeunes avec un taux de 6,6 % pour l’ensemble de la population. Face à cette situation, l’Etat à travers le ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles ne cesse de multiplier des actions afin d’offrir aux jeunes, des compétences nécessaires pour leur insertion professionnelle. C’est dans ce sens que le ministère a lancé, le vendredi 24 Aout 2018 à Ouagadougou, la formation de 100 jeunes, dont 50 en dynamitage civil et les autres 50, en traitement de minerais. Laquelle cérémonie a marqué la rentrée effective des bénéficiaires au centre Global Mining training Africa. C’est à l’issu d’un appel à candidatures que c’est jeunes ont été retenus. Ainsi, durant cinq mois (trois mois de pratique  et deux mois de théorie) les bénéficiaires vont se perfectionner dans ces métiers du secteur minier, en plein essor au Burkina Faso. Selon le secrétaire général du ministère représentant le ministère, Larba Christian Darankoum, ce secteur est aujourd’hui un grand pourvoyeur d’emplois. Cependant, l’on constate que certains postes de travail restent inaccessibles aux jeunes car n’ayant pas les connaissances requises. « Et cette série de formation au profit des jeunes des 45 provinces vient donc remédier à l’insuffisance de compétences », a-t-il ajouté. De son avis, les jeunes doivent faire preuve de responsabilité et de détermination pour que ce projet soit un succès, car leur insertion dépendra fortement des connaissances qu’ils auront acquises auprès du centre. Pour le représentant des jeunes, Abdoulaye Congo, cette formation vient à point nommé et les bénéficiaires seront aptes à occuper des emplois en fonction des compétences. «  A cela, nous nous engageons à donner le meilleur de nous-même pour que cette activité soit une réussite non seulement pour les initiateurs  et les bénéficiaires mais également pour le centre. Ils seront capables d’occuper sans difficultés les postes de travail en lien avec la formation » a souligné le responsable de Global mine training Africa, Thierry Justin Yaméogo. Notons que cette formation fait suite à celle tenue en 2017 au cours de laquelle, 110 jeunes ont été  outillés à la conduite d’engins lourds des mines et Bâtiments et de travaux publics (BTP).

Source : Le journal Sidwaya du lundi 27 aout 2018.

Publications similaires