Skip to Content

Blog

Exploitation minière : BISSA GOLD SA offre son premier pot minier

100_2656-2.jpgLa société minière BISSA GOLD a organisé le vendredi 16 novembre 2012 à Ouagadougou un cocktail qualifié de premier pot minier. Le pot se voulait un cadre d’échanges entre les acteurs du secteur minier et de renforcement des liens entre les membres de la Chambre de mines et les différents partenaires de la société minière.

Selon les organisateurs,100_2660.jpg le Burkina Faso étant devenu aujourd’hui un pays minier se classant parmi les premiers pays exportateurs d’or en Afrique, il est important de se référer aux pays ayant une tradition et une expérience séculaire en matière d’exploitation minière, afin de pouvoir atteindre les objectifs fixés par la Chambre des mines. Lesdits objectifs visent entre autres à promouvoir et défendre les intérêts des membres, à asseoir la Chambre sur des base solide et à rendre visible la part contributive des sociétés minières dans le développement socio-économique du Burkina Faso. 100_2664-2.jpg

Il s’agit également d’impulser la dynamique de collaboration et de concertation déjà entamée avec les différents partenaires de l’Administration, d’accompagner les populations riveraines des sites miniers dans la préservation de l’environnement. La cérémonie a été l’occasion pour présenter les premiers responsables de la société minière.



Sidonie NIODGO & Sah Daouda

READ MORE

La chambre des mines du Burkina a effectué une visite le 23 octobre dernier sur le site d’exploitation de Kalsaka Mining

La chambre des mines du Burkina a effectué une visite le 23 octobre dernier sur le site d’exploitation de Kalsaka Mining, à 160 Km de Ouagadougou dans la province du Yatenga. Cette visite, quatrième du genre, a vu la participation des membres de la chambre des mines et des représentants des autorités locales.

Après le site de SOMITA à Taparko, de BMC à Youga et de SEMAFO à Mana, une délégation de la chambre des mines du Burkina était en visite le mardi 23 octobre 2012 sur le site Kalsaka Mining à Kalsaka. Objectif s’imprégner des réalités sociale et environnementale de la mine et s’inspirer des meilleures expériences de chaque société. Arrivée aux environ de 9h la visite a débuté par une présentation de mine de Kalsaka. D’une superficie de 25km2, la mine de Kalsaka est entrée en production en 2009 et avait selon les projections une durée de vie de 5ans. Mais avec l’acquisition de nouveaux permis à Séguénéga une commune voisine et dans des villages environnants la mine entend prolonger sa durée de vie.
1.jpgEn termes d’emplois, la mine génère plus de 728 emplois dont 383 directs et 345 indirects. Parmi ces emplois seulement 23 sont occupés par des expatriés et le plus grand nombre par des nationaux et surtout des locaux. Selon les responsables de la mine Kalsaka Mining dans leur politique de recrutement, ils privilégient les locaux à compétences égales. C’est ce qui expliquerait un fort taux d’employés venant de la région d’implantation de la mine. La mine de Kalsaka c’est aussi une certaine rigueur sur plan environnemental. Des dispositions sont prises soit pour compenser l’altération de l’environnement soit pour le protéger des effets de certains produits utilisées pour l’exploitation comme le cyanure et le mercure
Après la présentation de la mine, les visiteurs ont eu droit à une visite guidée des installations de la mine. Des fosses en passant par la broyeuse et les bassins de récupération des eaux usées les visiteurs ont pu toucher du doigt les réalités de la production aurifère sur ce site. Ils ont pu également visiter quelques réalisations socio- communautaires de la société dans la ville de Kalsaka. Au nombre de ces réalisations, il y a la construction d’une maternité, d’une école et d’un lycée entièrement équipé de tables banc. La mine a également doté le centre de santé d’une ambulance pour faciliter l’évacuation des patients. Kalsaka Mining soucieuse aussi des conditions de la vie des femmes et des jeunes participent aux renforcements de leurs capacités en vue de leur permettre de s’auto prendre en charge.
A l’issue de la visite les participants se sont dits satisfaits de ce qu’ils ont pu voir sur le site de Kalsaka Mining. 3.jpgM. Adama Barry, 3e vice président de la chambre de mines du Burkina s’est félicité de ce qu’il a pu voir à Kalsaka. Prenant la parole au nom de la chambre des mines, Il dit apprécier très positivement l’implication communautaire et la responsabilité environnementale dont la société Kalsaka Mining fait montre dans la localité. Le maire de la commune de Kalsaka M. Grégoire Ouédraogo s’est également réjouit de l’implantation de la mine dans sa commune. « Ce n’est pas pour leur jeter des fleurs, mais nous sommes satisfaits de la collaboration qui existe entre nous depuis l’implantation de la mine » a-t-il déclaré. Il a surtout salué la dynamique participative dans laquelle la société s’est inscrite. « Tout ce que la mine réalise dans la commune se fait de commun accord avec le comité consultatif mis en place pour s’occuper de ces questions » a-t-il ajouté. Mme Djénéba Nana Directrice générale adjointe de Kalsaka Mining, elle a tenu à remercier les visiteurs. « C’est un honneur pour nous de recevoir la délégation de la chambre des mines aujourd’hui. Nous vous remercions d’avoir effectué le déplacement pour vous imprégner de nos réalités de travail » s’est-elle exprimée. Elle ajoutera sur la question de leur responsabilité sociale qu’ils vont continuer dans la mesure de leur possibilité à participer au bien-être des populations riveraines. C’est au environ de 15h30 que les visiteurs ont repris la route pour Ouagadougou.

Kiswendsida Théodore SIBALO
Collaborateur

READ MORE

Trimestriel d’information et de communication de BISSA-GOLD SA Numéro 002/ Juillet – Aout- Septembre 2012

Nous sommes à la fin de la saison des pluies. Une saison qui a enregistré de fortes précipitations qui sont à l’origine
des inondations de plusieurs villages situés du côté du
bassin versant du barrage de TIBIN. Une situation difficile
qui a mobilisé les Autorités et les premiers responsables
de BISSA GOLD autour des sinistrés. Et en plus de
manifester sa solidarité à ces braves populations, la
société est restée permanemment à leur écoute. Des
initiatives sont également en cours en partenariat avec les services techniques de l’État en vue de poursuivre
cet élan de générosité.

SOMMAIRE:

  • VISITE DU MINISTRE DES MINES DES CARRIERES ET DE L’ENERGIE
    DES JOURNALISTES DE LA SOUS REGION VISITENT LA MINE DE BISSA GOLD
  • TOURNEE REGIONALE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION SUR L’ACCES A L’EMPLOI A BISSA GOLD
  • LA GESTION DE L’EAU DU BARRAGE DE TIBIN EN QUESTION AVEC L’AGENCE DE L’EAU DU NAKAMBE
  • FORMATION DES FEMMES DE BISSA ET IMIOUGOU EN SAPONIFICATION

Télécharger le bullettin en cliquant sur le document joint

READ MORE

Visite de la Chambre des Mines du Burkina à Mana sur le site minier de SEMAFO

explication_du_directeur_d_exploitation_de_mana-1251f.jpgLe 18 septembre 2012, le Conseil d’Administration de la Chambre des Mines du Burkina (CMB) était en visite sur la mine d’or de Mana située à 271km de Ouagadougou. Ce site est exploité par SEMAFO. Cette activité entre dans le cadre des activités ordinaires de la CMB. Elle a permis aux responsables de la structure de toucher du doigt, le quotidien de cette mine qui passe pour être l’une des plus grandes du Burkina Faso.
La délégation était conduite par le président de la CMB et était constituée de membres de la CMB et d’hommes de médias. Cette sortie intervient après celle qui a eu lieu à Youga le 3 juillet dernier. La série de visites sur les sites miniers initiée par la CMB permet à cette dernière de mieux se faire connaitre des travailleurs sur les sites miniers, des populations riveraines des mines et de s’assurer des meilleures pratiques en cours sur ces sites. naba_semafo_interw-visite-10ae0.jpg
L’objectif, selon le président de la CMB, M. Elie Justin Ouédraogo, est de prendre connaissance de l’évolution des sites aurifères. Il s’agit notamment des conditions d’exploitation et de production, des réalisations sociales, de la préservation de l’environnement, des conditions de travail des employés et surtout de l’approche communicationnelle développée entre la société minière et les communautés locales… Cette action répond à la volonté de la chambre des Mines du Burkina de renforcer l’image citoyenne des sociétés site_d_or-c6bf9.jpgminières.
A l’issue de la visite, on a pu savoir que la mine d’or de Mana regroupe un ensemble de gisements importants, les uns en exploitation et les autres en exploration avec une capacité de production de 85 000 à 110 000 tonnes de roche par jour. Dynamitage, collines superficielles, camions sans cesse en mouvement, machines en activité, unité de production en marche, retenues d’eau, des centaines de mineurs en action, voilà brièvement décrit le paysage du site de Mana et l’ambiance qui y règne. Une présentation générale de la structuration du site minier de SEMAFO à Mana, faite par le directeur du site Monsieur Erik Viney a permis de constater sa bonne organisation. Ainsi, à travers son service environnement, la société veille à la qualité de l’eau, à la collecte des matières résiduaires et à la préservation de l’environnement par des actions de reboisement. Sur le plan de la santé et la sécurité, la mine veille à la sécurisation continue des lieux de travail, la lutte contre le SIDA et les IST par la distribution de préservatifs aux travailleurs, la formation et la sensibilisation des travailleurs pour minimiser les risques d’accidents de travail. La mine met un point d’honneur à la communication et à la consolidation des liens de coopération avec les populations locales. SEMAFO a institué des cadres réguliers d’échanges et de communication avec les populations, les autorités locales, régionales et nationales ; toutes choses qui permettent de raffermir les liens avec les populations environnantes.
SEMAFO a, à son actif, plusieurs réalisations sociales dans les principaux domaines que sont l’éducation et la formation, la santé et les activités génératrices de revenus par le biais de la Fondation SEMAFO. L’unité de production de beurre de karité et la savonnerie, mises en place grâce au soutien de la Fondation SEMAFO touche plus de 8 000 personnes et améliorent leur vécu quotidien.semafoplaque_fondation_semafo-fd009.jpg En parlant de la Fondation SEMAFO, le premier Ministre disait ceci lors de sa visite sur le site minier de SEMAFO : « Nous avons donc pu, à travers les œuvres de la Fondation SEMAFO, voir concrètement une action salutaire qui permet de lutter contre la pauvreté… C’est ce que nous attendons des sociétés industrielles notamment minières, qu’elles soient aussi des vecteurs de développement pour les populations qui vivent aux environs ».sem_tape_1_de_la_visite-5488e.jpg
Présente dans trois pays en Afrique de l’Ouest notamment le Niger, la Guinée et le Burkina, SEMAFO emploie plus de 700 personnes au Burkina et entend en employer davantage dans les jours à venir avec son projet d’exploitation souterraine des sites en exploration. Elle entend également apporter de l’innovation à travers son projet SEMAFO Energie qui prévoie la construction d’une centrale d’énergie solaire photovoltaïque de 20 mégawatts en partenariat avec l’Etat burkinabé. Le conseil d’administration de la Chambre des Mines s’est dit satisfait de l’énorme travail abattu par SEMAFO et surtout la bonne entente avec les populations riveraines de la mine et la réalisation d’œuvres sociales. Le Secrétaire général de la Régions M. BEBA Bernard a salué les efforts fournis par SEMAFO dans la préservation de la paix sociale et pour le développement socio-économique de la région.

Sah Daouda & D Tiendrebeogo

READ MORE

SEMAFO : M. Elie J. OUEDRAOGO élu président du Conseil d’Administration

DSC01036.jpgAlors qu’il occupe depuis 2007 le poste de Directeur national de l’entreprise SEMAFO Burkina SA, il vient d’endosser une responsabilité supplémentaire. Il est ainsi le nouveau patron, peut-on se permettre, de ladite structure. M. Elie Justin OUEDRAOGO, est un homme bien connu du milieu des mines, qu’il connait également bien. Ce qui a certainement milité en faveur de sa désignation à ce poste pour un mandat de deux (2) ans renouvelable, cette cérémonie de nomination s’est déroulée au cours du conseil d’administration de SEMAFO en sa session ordinaire du 25 juin 2012 à Ouagadougou.

En rappel, M. Elie Justin OUEDRAOGO, est un cadre de haut vol, qui a occupé des fonctions prestigieuses dans l’administration burkinabé. Il fut entre autres, ministre de l’Energie et des Mines, Directeur général de la SOREMIB (Société de recherche et d’exploitation minière du Burkina) et actuel président de la Chambre des Mines du Burkina Faso. Le moins qu’on puisse dire est que M. OUEDRAOGO connait bien son terrain et c’est nul doute qu’il travaillera à asseoir une entreprise davantage puissante au Burkina du haut de sa grande expérience et de la maitrise des métiers de mines. On connait déjà son don de soi, son abnégation, sa faculté immense à aller toujours dans le sens de l’innovation.



Sah Daouda

READ MORE

MOT DE MONSIEUR Salif KABORE MINISTRE EN CHARGE DE L’ENERGIE ET DES MINES A L’ISSUE DE LA SIGNATURE DE L’ACCORD DE PPP LE 11 AOUT 2012 à OUAGADOUGOU, ENTRE L’ETAT BURKINABE ET PAN AFRICAN BURKINA POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET DE TAMBAO

C’est avec un réel plaisir que nous venons de signer cet accord cadre après le lancement du pole de croissance de Bagré, la reprise des activités de Poura et le lancement de Cim Burkina. Cet afflux d’investissement démontre à souhait que le Burkina est une destination prisée par les investisseurs.
salif-kabore.jpg
Mesdames et Messieurs,

Le Contrat de Partenariat Public Privé que nous venons de signer est l’aboutissement d’une longue période de négociations qui a démarré le 6 Juillet 2012. C’est à cette date en effet, que je donnais le top départ des discussions sur la base des propositions formulées par PAN AFRICAN BURKINA.

On peut également dire que le choix de signer un accord cadre de Partenariat Public Privé est aussi l’aboutissement d’une longue histoire qui se confond à l’histoire du projet Tambao que nous connaissons tous depuis longtemps.

En effet, découvert depuis les années 1960, le gisement de manganèse de Tambao a fait l’objet de nombreuses études. Des études économiques de faisabilité réalisées de 1971 à 1973 et plusieurs fois réactualisées ont établi la rentabilité de ce projet qui n’a jamais pu démarrer pour autant. Des protocoles d’accord ont été signés avec différents groupes avant que le gouvernement ne prenne la décision, dans un souci de compétition, de lancer un appel à concurrence en Janvier 2012.

Le processus de l’appel d’offres n’ayant pas permis de retenir un partenaire pour la mise en œuvre du projet, le Conseil des ministres du 27 juin 2012 instruisait mon département et celui de l’économie et des finances d’identifier des partenaires crédibles et d’engager des négociations devant aboutir à la signature d’un accord de Partenariat Public Privé en vue de la réalisation du projet intégré de la sphère de Tambao. Cette négociation devait se faire selon le classement retenu par la CAM.

Je voudrais rappeler que le projet intégré de la sphère de Tambao comprend trois volets essentiels qui sont :

  La réhabilitation du tronçon de chemin de fer Ouagadougou-Kaya et la construction du tronçon de chemin de fer Kaya-Dori-Gorom-Gorom-Tambao ;

  Le bitumage de la route Dori-Gorom-Gorom-Tambao soit environ 165 km ;

  Et l’exploitation du gisement de manganèse de Tambao.

Ce projet est d’une importance capitale pour l’Etat et le peuple burkinabè. En effet, la mise en exploitation du gisement de manganèse va permettre de diversifier l’industrie minière burkinabè dominée actuellement par l’or.

La réalisation des volets construction du chemin de fer Kaya- Dori-Gorom-Gorom-Tambao et la réhabilitation du tronçon de chemin de fer Kaya-Ouagadougou va faciliter l’accès à cette région et permettre de développer toute la partie Nord du Burkina Faso par la mise en œuvre d’autres projets tels que l’exploitation du calcaire de Tin Hrassan et certains projets aurifères de la région.

Le projet intégré de Tambao va contribuer incontestablement à l’atteinte des objectifs de la SCADD et du programme présidentiel « Bâtir, ensemble, un Burkina émergeant ».
Elle permettra d’améliorer le taux de croissance de notre pays. Dans son offre l’entreprise Pan African Mineral s’est engagée dans le cadre de la responsabilité sociale à réaliser des investissements socio-économiques d’envergure et à préserver l’environnement.

D’ores et déjà, je puis vous dire que le gouvernement va entamer la réflexion pour la création d’un pole de croissance du Sahel avec Tambao, Inata, Essakane et probablement le barrage sur le Béli.

C’est pourquoi, la signature de ce Partenariat Public Privé est importante. Elle va marquer le début d’une coopération fructueuse pour la mise en œuvre de ce vaste projet évalué à près de 350 milliards de francs CFA.

Cette signature reste cependant une étape puisque d’autres étapes restent à franchir pour que Tambao soit une réalité.

Monsieur le Président Directeur Général de Pan African Burkina, le choix de la Commission interministérielle qui a travaillé sur le dossier a retenu votre proposition car elle l’a jugée la meilleure.

Il vous reste à faire la preuve qu’elle a eue raison de retenir votre proposition comme étant techniquement et financièrement solide.

Tout le peuple burkinabè attend le premier train chargé de manganèse qui quittera Tambao à destination du port d’Abidjan.

Pour la commission interministérielle qui a conduit les négociations, je voudrais vous féliciter pour la qualité du rapport qui nous a été soumis.

Pour terminer, je voudrais souhaiter beaucoup de succès à Pan African Burkina et souhaiter qu’il fasse preuve de professionnalisme dans ce partenariat que nous voulons gagnant-gagnant.

Je vous remercie.

READ MORE

Trimestriel d’information et de communication de BISSA-GOLD SA N° 02/ juillet 2012

Le trimestre écoulé a connu une mobilisation particulière a Bissa gold. Car en plus de l’évolution de la construction de la mine, nous avons assisté à la signature de la convention minière avec l’État, au dynamitage de la première fosse, à la remise symbolique des clés aux populations de BISSA et IMIOUGOU et j’en passe.
Des activités qui malgré les difficultés ont abouti grâce au dialogue qui prévaut entre BISSA gold, les populations riveraines, l’accompagnement des autorités et le don de soi du personnel.
Un pas vient d’être franchi, dans la construction de la mine mais le chemin à parcourir avant la première coulée de l’or reste encore long et certainement plein d’embuches. Je reconnais votre grande détermination quant à l’aboutissement de notre objectif commun et donc aucun doute pour notre succès.

SOMMAIRE :

  • 371 NOUVEAUX LOGEMENTS POUR LES POPULATIONS DE BISSA ET IMIOUGOU
  • SIGNATURE DE CONVENTION ENTRE LE GOUVERNEMENT BURKINABE ET BISSA GOLD
  • VENTE DES CÉRÉALES À PRIX SOCIAL AU PROFIT DES VILLAGES AFFECTÉS PAR L’INSTALLATION DE LA MINE
  • LE PRESIDENT DU GROUPE NORDGOLD AU BURKINA!

Télécharger le bullettin en cliquant sur le document joint

READ MORE

SORTIE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LA MINE DE YOUGA

Les sorties terrain ont été initiées dans le cadre du programme d’activités 2012 de la Chambre des Mines, pour soutenir sa politique de communication. Ces sorties consistent à visiter le site d’une mine avec le Conseil d’Administration, les membres de la Chambre des Mines et les hommes de medias.
Le but poursuivi à travers ces sorties est de permettre aux membres de la Chambre des Mines de mieux se connaitre, d’échanger de meilleures pratiques et pour les medias, de faire une meilleure connaissance de l’industrie minière, des spécificités du secteur et toucher du doigt les investissements des mines au profit des communautés locales riveraines.

Ainsi le mardi 03 Juillet 2012, la Chambre des Mines a organisé une visite sur la mine d’or de YOUGA.

Conduite par le Président de la Chambre des Mines du Burkina, Monsieur Elie Justin OUEDRAOGO, la délégation a été accueillie par Monsieur Boubacar Bila ZANGA, Président Directeur Général (PDG) de la société Burkina Mining Company (BMC SA), entouré de ses collaborateurs.
Apres un court instant de pause santé, le PDG de la mine a souhaité la bienvenue à la délégation de la Chambre des Mines et remercié cette dernière pour l’initiative de visiter les sites miniers, avant de présenter le programme y afférent.
mini2.jpg
La mine d’or de Youga, exploitée par BMC SA, est située à 200 km environ de Ouagadougou, dans le département de Zabré (province du Zoundwéogo). Le permis d’exploitation s’étend sur 19 km2 proche de la Frontière du Ghana selon le PDG dans sa présentation.
En 2006, une étude de faisabilité a permis la création d’une mine à ciel ouvert, dont la durée de vie est de sept (07) ans avec une possibilité de prolongement de deux (02) ans après des travaux de recherches effectués.
La construction de la mine a commencé en 2006 et la première coulée a eu lieu en 2008. La société
BMC SA est détenue à 90% par Endeavour Mining Corporation et 10% par l’Etat du Burkina Faso.
La philosophie d’entreprise de la Mine de Youga repose sur trois principes directeurs :

  traiter toutes les parties prenantes (employés, communautés riveraines, Etat, investisseurs) équitablement et avec respect ;

  maximiser la valeur des ressources minérales qui leurs sont confiées ;

  travailler avec une tolérance zéro dommage en termes de santé, sécurité et environnement (objectif normes ISO18001 en termes de sécurité et OHSAS14001 en termes d’environnement).
Avec 1 000 000 tonnes de minerai par an, une teneur de 2,5 g/t et un taux de récupération de 93%, la mine d’or de Youga a enregistré les productions suivantes :

  2008 :………………………………….1407 kg ;

  2009 :………………………………….2041 kg ;

  2010 :…………………………………..2563 kg ;

  2011 :…………………………………..2714 kg ;

  2012 :……………………………………… 2 600 kg (estimation)

La mine de Youga a effectué 1023 jours de travail sans blessure grave. Jusqu’en 2012, la gestion de l’environnement a couté deux (02) milliards de FCFA.
Avec ses sous –traitants (PW, MAXAM-Tirs et explosifs, ABILAB), BMC emploie 709 personnes dont 32 expatriés, 677 nationaux et environ 80 journaliers par mois.

Dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant, les responsables de la mine travaillent en bonne intelligence avec les autorités.
La visite guidée par le PDG et le Préfet du département de Zabré a permis aux participants de s’enquérir des réalisations sociales au profit des populations locales. En effet, BMC a investi la somme de 1 498 605 276 FCFA pour :

  la construction et l’équipement d’une maternité ;

  la réhabilitation du dispensaire pour faciliter un meilleur accès des populations au service de santé ;

  la réalisation de plusieurs forages ;

  la construction d’un collège d’enseignement général en chantier dont le coût est estimé à 200 000 000 FCFA ;

  l’acquisition d’une ambulance d’un coût de 25 000 000 FCFA au profit du service de santé de Youga.

Cependant, sur le terrain, BMC est souvent confrontée à d’énormes problèmes dont celui de l’orpaillage.
L’exposé sur le thème « impacts de l’activité d’orpaillage sur l’industrie minière : problématique à Youga et moyen mis en place par BMC », présenté par les techniciens de ladite société, a mis en exergue l’impact négatif de l’activité d’orpaillage sur la production de BMC et sur l’environnement.
Face à cette gangrène, les responsables de BMC ont entrepris des actions de sensibilisation auprès des orpailleurs et des autorités locale et souhaitent que la Chambre des Mines face un lobbying auprès du Gouvernement pour une meilleure organisation de l’activité des orpailleurs.

Après un point de presse avec les journalistes, la délégation a quitté la mine de Youga aux environs de 15h30 pour Ouagadougou.

Pour la Chambre des Mines
P. Priscille ZONGO

READ MORE

FINALE DE LA COUPE SOMIKA 2012: Djibo se succède à elle même

Le sport en général est un facteur d’union en est-on convaincu. C’est dans cette optique que le PDG de SOMIKA el hadj Adama KINDO entend permettre le rapprochement des jeunes de la province du soum et leur épanouissement à travers sa compétition provinciale biennale en football. La deuxième édition a donc eu lieu cette année après la première en 2010, et la finale s’est joué ce samedi 30 juin 2012 à Djibo. DSCF7641.jpgLa jeunesse de la localité a accordé un grand prix à ce tournoi et à sa finale et n’a donc pas marchandé sa participation tant au niveau des acteurs que du public. C’était un stade municipal de Djibo noir de monde serré en bloc pour la cause. En effet, plusieurs milliers de personnes ont pris d’assaut les tribunes du stade aux environs 14 heures. Dans la loge des officiels on notait la présence massive des membres du gouvernement et des amis étrangers notamment du Niger et de la Guinée Conakry. Sa majesté Naaba Baoogo de GOURCY président de la chambre des mines du Burkina était le parrain de l’édition 2012 de la coupe Somika de Djibo, coparrainée par Justin KOUTABA, ambassadeur du Burkina en république de Côte-d’ivoire. Des chefs coutumiers et religieux se faisaient aussi compter. A 16 heures 30 minutes, les 22 acteurs sont sur le beau tapis sablonneux de la pelouse du stade municipal. L’arbitre siffle le début de la rencontre. DSCF7644.jpgL’équipe de la ville de Djibo en découd avec celle de Nassoumbou, les deux ayant pu se hisser sur la plus haute marche du podium. Elles étaient environ une dizaine d’équipes au départ de la compétition. Dès l’engagement du ballon les rouges et blancs de Djibo prennent le match à leur compte et leur domination est nette avec des offensives intenses et des assauts répétés. La balle frôlera à plusieurs reprises le poteau du portier des blancs et bleus de Nassoumbou. On note cette percée remarquable du latéral droit de la formation de Djibo à la 6è minute dont le centre pris la trajectoire du gardien Nassoumbouain qui récupère le cuir sans grande difficulté. Les occasions de but se multipliaient pour Djibo comme par exemple ce coup de pied arrêté à la 15è minute qui faillit faire mouche. La première occasion franche pour l’équipe de Nassoumbou est intervenue à la 21è minute avec la frappe en puissance, cadrée de l’attaquant de l’équipe. Il récidive à la 30è minute et passe de justesse à l’ouverture du score. Cette sueur froide passée pour la formation de Djibo, elle se réapproprie le match mais n’arrivera pas à faire la différence avant la pause. La mi-temps intervient donc sur le score de parité et de zéro but. La reprise est une copie de la première partie avec la domination des rouges et blancs de Djibo. DSCF7647.jpgDes blancs et bleus de Nassoumbou profitent de quelques failles de l’adversaire pour surprendre. Mais c’est tentative vaine. Un relâchement intervient dans la partie certainement dû à la fatigue et les deux équipes se livrent à quelques escarmouches offensives sans grande conviction. Puis en toute fin de match Séverin SANDAOGO de la formation de Djibo délivre les siens. Sa frappe à la Balotelli ne fait aucun cadeau au gardien de Nassoumbou qui ne peut que constater les dégâts et à aller ramasser le ballon du fond de ses filets. On pensait que les carottes étaient déjà cuites à l’instant T. Mais non les dieux du stade municipal n’étaient pas encore satisfaits. Ils ordonnent à Henry LECOMTE de doubler la mise pour Djibo. 2 buts à 0 on est à la 90è minute. Puis trois minutes de temps additionnel et plus rien. Elle avait gouter au bonheur du sacre en 2010. Cette fois encore pour la deuxième fois consécutive elle brandit le magnifique trophée du donateur, elle c’est bien sûr la formation de football de la ville de Djibo. Tout compte fait c’est la province et sa jeunesse qui ont triomphé en témoigne le fair play qui a régné tout au long du tournoi et de la finale, un seul carton jaune qui n’en valait peut-être
Ajouter une image ou un document AIDE
Télécharger depuis votre ordinateur :

DSCF7654.jpg
JPEG
même pas la peine, a été remis au buteur LECOMTE pour son geste irrégulier mais pas trop méchant. De la 5è équipe à la 9è, chacune a empoché 2 ballons,1 jeu de maillot et la somme de 100000f. La 4è équipe a reçu la somme de 250000f plus deux ballons et 1 jeu de maillot, la 3è elle gagne en plus des ballons et les jeux de maillot, la somme de 500000f et 20 médailles. Le finaliste malheureux reçoit des médailles,deux ballons,deux jeux de maillot et la somme de 750000f. Le gros lot est revenu à l’équipe de Djibo qui emporte des médaille,deux jeux de maillot, deux ballons, la somme d’un million de franc et le trophée. Pour les prix spéciaux, celui de la meilleure attaque est revenu à Djibo de même que du meilleur gardien. Le meilleur buteur est de l’équipe de Mingaho. C’est une satisfaction pour le donateur qui se réjouit d’avoir gagné le paris du rassemblement de la jeunesse, d’avoir permis de vivre une grande passion et d’avoir occasionné la détection de jeunes talents latents afin de servir et d’enrichir pourquoi pas le fasofoot DSCF7654.jpg“c’est une activité source de satisfaction vu l’engouement et la mobilisation de la jeunesse du soum. Nous avons commencé l’aventure avec peu, on s’est retrouvé à ce niveau, c’est une bonne chose et j’exhorte à tout le monde à plus de mobilisation pour les prochaines éditions afin que soit pérennisée, l’aventure.” dixit el hadj Adama KINDO, donateur. La journée a été l’occasion de rappeler les réalisations de el hadj dans la province, de la construction des mosquées à bien d’autres réalisations, Adama KINDO est un fils patriotique, débonnaire au cœur sensible, peut-on retenir. Bien avant la finale en football, dans la matinée c’est une compétition de cyclisme qui avait été donnée à voir à Djibo. De l’argent, des vélos et autres dons ont été distribués au coureurs. C’est une importante somme qui a été mobilisée pour cette édition, faites vous même les totaux de ce que vous savez pour s’en convaincre. Rendez-vous est pris pour 2014, Dieu voulant.

Abou Somnoma KEBRE, Envoyé spécial à Djibo

photo: Issaka ZONGO

READ MORE

Don de 16, 5 milliards de F CFA pour le développement du secteur minier au Burkina

a.jpgLe Projet d’appui au développement du secteur minier (PADSEM) a été lancé le 29 mai 2012 à Ouagadougou par le ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie M. Salif Lamoussa Kaboré. Ce projet financé par la Banque Mondiale à hauteur de 16.5 milliards de F CFA, vise à améliorer la gouvernance dans le secteur minier au Burkina. La cérémonie de lancement du projet a fait suite à un atelier technique de renforcement des capacités des acteurs miniers.

Depuis la création d’un ministère plein en charge du secteur minier, le Burkina Faso a su développer nombre d’initiatives pour permettre d’importants investissements. En effet, d’une production d’or de 5,6 tonnes en 2008, le Burkina Faso a enregistré dès 2009 une production de 12,5 tonnes, faisant de l’or, le premier produit d’exportation du Burkina en termes de recettes. Mieux, cette production est passée à 24 tonnes en 2010 et à 32 en 2011 avec une acquisition de permis d’exploration, de 80 en 2009 à plus de 600 de nos jours. Mais toujours dans l’optique de booster ce secteur déterminant dans la réalisation de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et aussi catalyseur du développement économique, l’État burkinabè a entamé des négociations avec la Banque mondiale qui a abouti à la signature d’un accord de financement du PADSEM le 9 août 2011. En lieu et place du prêt, la Banque mondiale a fait un don de 16, 5 milliards de F CFA au gouvernement pour la mise en œuvre dudit projet. Étalé sur une durée de cinq ans, le PADSEM, selon le ministre, permettra de renforcer les capacités de tous les acteurs du secteur minier et d’avoir une très bonne connaissance géologique du Burkina. Il devra aa.jpgégalement contribuer à sécuriser et accroitre l’investissement privé tout en renforçant la capacité institutionnelle de l’Etat et des autres parties prenantes. Le représentant de la Banque mondiale au Burkina M. Célestin BADO justifie ce don par le fait que le secteur minier est inscrit comme une priorité nationale du Burkina et parce ce que le pays regorge un potentiel minier qui mérite d’être développé. “L’un des axes de notre stratégie de financement concerne la production des richesses” a laissé entendre M. Célestin BADO tout en souhaitant une répartition équitable des richesses générées par les mines. Quant à la mise en œuvre du projet sur les cinq (5) ans, trois composantes ont été identifiées. Il s’agit de la composante « A » qui favorisera un développement profitable des ressources minières ; de la composante « B » destinée à renforcer la gestion institutionnelle du secteur, la coordination et la responsabilisation et la composante « C » qui appuiera la coordination et la gestion du projet, a indiqué le coordonnateur du projet, M. Soumaila Bamogo. L’espoir est au rendez-vous mais comme l’a si bien noté le ministre Salif Lamoussa Kaboré, toute mine a une durée de vie limitée dans le temps et les ressources actuellement exploitées ne sont pas renouvelables. Il convient donc que le Burkina Faso sache en tirer profit pour un développement durable.

Sah Daouda

READ MORE