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Nouveau site minier au Burkina Faso : Une centaine d’emplois pour la jeunesse burkinabé

aaa.jpgLa société minière Bissa Gold a signé avec l’Etat burkinabè le mardi 29 mai 2012 à Ouagadougou, une convention d’exploitation. Ce sont le ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, M. Salif Kaboré, au nom de l’Etat burkinabè et le directeur général de la société Bissa Gold, Matthew Wilcox, qui ont accompli les formalités… Le premier lingot d’or est attendu en décembre 2012.

Au Burkina Faso, le code minier a institué trois conventions minières types assorties soit d’un permis de recherche, soit d’un permis d’exploitation industrielle, soit d’un permis d’exploitation semi-mécanisée. La convention a pour objet de préciser les droits et obligations des parties, définis dans le Code minier et de garantir à l’investisseur la stabilité des conditions qu’elle énumère expressément, notamment au titre de la fiscalité et de la réglementation des changes. En ce qui concerne les investisseurs, leurs obligations sont relatives, entre autres, aux achats et approvisionnements, à l’emploi du personnel local et expatrié, aux garanties foncières et minières, à la protection de l’environnement, aux trésors et fouilles archéologiques, etc. L’Etat accorde, quant à lui, des garanties en ce qui concerne la stabilité des conditions pour ce qui est du régime fiscal et douanier (exonérations et allègements par exemple), de la réglementation des changes, etc. Le nombre de mines en exploitation au Burkina vient de connaitre un accroissement avec la mise en chantier de la deuxième mine de la société minière Bissa Gold. Ainsi, le nombre de mines d’or passe-t-il de 7 à 8 au Burkina Faso.

Bissa Gold, faut-il le rappeler, n’est pas à sa première convention avec le Burkina et pour preuve, la présente signature de convention d’exploitation avec l’État burkinabè est la deuxième du genre pour cette société. Pour les différents signataires, cette convention ouvre des opportunités d’emploi pour la jeunesse burkinabé. En effet, environ une centaine d’emplois seront créés au profit des jeunes.aaaa.jpg

Sur la question de l’environnement, le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël BEMBAMBA a été clair, la société minière Bissa Gold devra travailler et mettre tous les moyens pour préserver l’environnement qui est indispensable à l’épanouissement de l’être vivant. Dans cette dynamique, Bissa gold prévoit de construire dans la localité des centres d’éducation, de santé, 8 forages, un barrage de 10 millions de m3, des logements pour les populations affectées des villages en plus de Bissa et Imiougou, etc..

Alida W TAPSOBA et D TIENDREBEOGO

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Convention collective du secteur des mines : Instaurer un climat social apaisé

L’hôtel indépendance de Ouagadougou a abrité le 16 mars 2012, l’ouverture des négociations de la convention collective sectorielle des mines. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Soungalo Apollinaire Ouattara, en présence du ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, Salif Kaboré.

Le Burkina Faso, considéré comme un pays à vocation essentiellement agricole, est devenu aujourd’hui un pays minier se classant parmi les premiers exportateurs d’or en Afrique. Dès lors, le secteur minier se positionne comme un maillon incontournable de développement économique et social durable du Burkina. En effet, de 2007 à 2011, 8 mines dont 7 d’or sont entrées en production et bien d’autres ont déjà lancé les travaux de démarrage de leurs activités de construction. L’or est devenu le premier produit d’exportation du pays depuis janvier 2010. A noter que la production minière essentiellement basée sur le « métal jaune » a contribué déjà à près de 8 % au PIB de notre pays en 2010. En outre, les activités minières sont créatrices de richesses et d’emplois au Burkina. Plus de 7 000 emplois directs ont été créés.

Dans cette optique, l’ouverture des négociations collectives sectorielles des mines est un gage sur le fait que le gouvernement accorde la plus grande attention au développement de ce secteur. Elle vise à créer les meilleures conditions de travail et de vie dans un climat apaisé, en conformité ave les meilleures pratiques au plan international, en vue de faire durablement de ce secteur un acteur privilégié du développement économique et social du Burkina Faso.

Pour le président de la chambre des mines du Burkina, Eli Ouédraogo, cette négociation s’inscrit dans la tradition de dialogue et d’échanges qui caractérise notre pays et nous situe sur le niveau d’évolution de notre secteur minier. Pour optimiser toutes ces ressources minières, selon le président, « il faudra davantage sécuriser les ressources humaines, capital fondamental indispensable et leur offrir un cadre règlementaire harmonieux et harmonisé pour encadrer les relations entre le travailleur et son entreprise ». Le secteur minier est un secteur en pleine expansion qui a besoin d’une réglementation sociale appropriée. Pour cela, le président du conseil national du Patronat, Birahima Nacoulma a relevé : « il appartient aux partenaires sociaux de faire en sorte que les efforts déployés par le gouvernement pour l’attrait des investissements étrangers dans ce secteur soient soutenus, car eux aussi, ont un rôle à jouer pour le maintien d’un climat social favorable à la création d’emplois et une meilleure productivité ». «Les organisations syndicales et les syndicats du secteur des mines placent un grand espoir dans les résultats de ces négociations ; aussi, nous exhortons les commissaires mandatés par leurs structures respectives à mener des débats francs et courtois en vue d’aboutir à un texte novateur et consensuel qui s’inscrit dans la durée » a indiqué le président du mois, Blaise Augustin Hien. Pour le ministre de la Fonction Publique, Soungalo Apollinaire Ouattara, le gouvernement attend les conclusions pour mieux accompagner les efforts.

Impression du ministre Soungalo Appolinaire Ouattara

« La convention collective du travail est un instrument qui est nécessaire dans la régulation des relations inter-professionnelles. C’est pourquoi, le gouvernement, le 5 juin, avait lancé des discussions au tour de 5 conventions. Nous avons fait du chemin et sur les 5 conventions au départ nous avons 2 conventions qui ont été signées dans 2 secteurs. Le secteur de la micro finance et le secteur du transport routier. Il était important pour nous de poursuivre avec les partenaires sociaux des autres secteurs. Aujourd’hui le choix s’est porté sur le secteur minier. Nous allons nous asseoir autour d’une table de négociations en vue de conclure une convention dans ce secteur. La signature de cette convention viendra apaiser le climat de travail dans ce secteur émergent. Le code de travail comporte des zones d’ombre et la convention vient à point nommé. Les conventions qui ont déjà été signées ont une suite favorable dans leur application. Dans les secteurs bancaires et de la boulangerie cela suivra ».

Source: l’express du faso /Jules

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BISSA GOLD – Infos N°7

Sommaire:

  • Lancement officiel des travaux de construction
  • Rencontre d’échanges et d’informations
  • Santé-sécurité-environnement

Télécharger le bulletin d’information ici

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La chambre des Mines du Burkina est officiellement installée

Le Premier Ministre Luc Adolphe Tiao a procédé à l’installation officielle des membres du Conseil d’administration de la Chambre des Mines du Burkina Faso (CBM) le 30 septembre 2011. Les membres dudit Conseil, au nombre de 17, ont à leur tête le Directeur général de la société minière SEMAFO, Elie Ouédraogo. Ils se fixent comme objectifs entre autres de promouvoir et de défendre leurs intérêts et ceux des sociétés membres, d’assurer leur représentation en rendant plus visibles leurs actions sur le terrain ainsi que leur contribution à l’économie nationale. La cérémonie d’installation des membres de la Chambre a vu la présence des présidents et responsables de groupements miniers de la Guinée, du Ghana, du Mali, de la Côte d’ivoire, du Niger.

Association à but non lucratif, créée en juillet 2011, la Chambre des Mines du Burkina (CMB) regroupe actuellement une quarantaine de sociétés locales et internationales, agissant dans les domaines de l’exploration et de l’exploitation minières ainsi que des géo services, notamment les laboratoires d’analyses, les sociétés de sondages, les sous-traitants miniers… Elle est chargée de manière spécifique de défendre les intérêts de ses membres et ceux de l’industrie minière en général ; de promouvoir, développer et défendre la compétitivité de l’industrie minière au Burkina Faso en partenariat avec l’administration ; de communiquer et d’échanger les informations relatives aux questions minières avec d’autres Chambres des Mines ; etc.

MEMNBRE CMBDans son discours d’installation des membres de la Chambre des Mines, le Premier Ministre Luc Adolphe Tiao a salué la création et l’installation de cette structure, au regard de l’importance grandissante du secteur minier au Burkina Faso et de l’expansion rapide que connait l’activité minière. L’installation de cette chambre participe selon lui au renforcement du dispositif national de gouvernance des différents corps de métier, en même temps qu’elle marque une volonté claire du gouvernement de faire du secteur minier un des pôles stratégiques de l’économie et du développement durable du Burkina.

Le rôle majeur que joue le secteur privé dans le développement du Burkina a été souligné, notamment sa forte capacité de mobilisation de l’investissement privé, surtout étranger, en vue de contribuer à l’édification d’une économie émergente et compétitive. Luc Adolphe Tiao a rappelé les efforts faits par le Burkina depuis maintenant deux ans pour renforcer le dispositif institutionnel, à travers des réformes qui ont permis d’assainir l’environnement des affaires et le rendre plus attractif.

Aussi, a-t-il rappelé que ces efforts ont permis au Burkina d’être classé en 2009 par la société financière internationale parmi les dix premiers pays réformateurs au monde, les cinq premiers pays en Afrique et le premier dans l’espace UEMOA. En matière de législation du travail, il est le premier pays réformateur au monde. Il a en outre relevé que la création du Conseil Présidentiel de l’Investissement conforte également cette volonté de promouvoir durablement le secteur privé et d’encourager l’investissement direct étranger.

Un accompagnement effectif à la promotion de l’initiative privé dans le secteur minier

Tout en rappelant la batterie de mesures prises pour favoriser l’activité minière au Burkina, le Premier Ministre a souligné que ce dispositif réglementaire et législatif, couplé aux actions de promotion du secteur ont eu pour effet d’impulser les activités de recherche et d’exploration ainsi que les investissements dans le secteur minier.

Plusieurs gisements d’or, de manganèse et de zinc ont été mis en évidence, avec des mines qui sont entrées en production. Il a relevé que de 2007 à 2010, six mines d’or et une mine de Manganèse, totalisant plus de cinq cents milliards d’investissement, sont entrées en production, alors que les travaux de démarrage de la septième mine d’or ont été officiellement lancés le 29 septembre dernier à Bissa dans la région du Centre Nord.

« L’or constitue le premier produit d’exportation de notre pays. Les exportations d’or étaient chiffrées à 440 milliards de FCFA soit 64,77% des exportations des biens et services. L’or et ses externalités contribuent pour près de 8% au PIB et 13,3% à la valeur ajoutée globale », a-t-il souligné.

Mais au-delà du boom minier que connaît le Burkina, Le secteur minier a connu ces derniers mois des turbulences qui menacent les unités de production des investisseurs miniers. Luc Adolphe Tiao a déploré les dégâts subis par des sociétés minières et condamné les actes de vandalismes dont ces structures ont été victimes.

Pour le Premier Ministre, cinq facteurs indispensables doivent conditionner le développement du secteur minier au Burkina. Le premier facteur repose sur un environnement juridique et institutionnel attractif, sécuritaire et stable pour l’investissement. A cet effet, le gouvernement compte prendre toutes les dispositions pour accentuer la recherche minière et accroître les investissements dans le domaine de la production.

Le second facteur est l’instauration d’un dialogue sincère et permanent au sein des différentes entreprises afin de clarifier les droits et les devoirs des travailleurs et de favoriser des relations de travail apaisées dans le secteur.

Le troisième facteur touche à la question sécuritaire. Le Premier Ministre a donné l’assurance que le gouvernement prendra des mesures fortes en concertation avec les sociétés minières pour garantir la sécurité physique des investissements et des personnes travaillant dans les mines.

Le quatrième facteur repose sur la préservation de l’environnement. Le gouvernement compte accroître les efforts pour que le secteur minier tienne compte de l’environnement et surtout intègre l’approche du développement durable.

Le cinquième facteur enfin est la bonne cohabitation entre les populations locales et les sociétés minières, afin de faire du développement de la mine un facteur bénéfique pour les populations et leur terroir, à travers : un plan d’investissement prenant en compte des réalisations socioéconomiques et culturelles en leur faveur, des actions directes de lutte contre la pauvreté.

Tout en se félicitant de l’avènement de la Chambre des Mines et de l’installation de ses membres, le Premier Ministre a relevé qu’elle s’impose comme « le cadre institutionnel le plus indiqué pour favoriser des relations de partenariat plus justes et équitables entre les différentes parties. La Chambre ne devrait pas être un élément de décor dans notre paysage institutionnel. Elle doit à la fois jouer un rôle moteur dans la promotion minière et être aussi un lien vivant et dynamique entre tous les acteurs du secteur… »

Il a assuré les opérateurs du secteur minier que le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour créer un environnement plus moderne et plus conforme aux exigences de la compétitivité dans le contexte actuel de la mondialisation. Il a par ailleurs invité les acteurs burkinabè évoluant dans ce secteur à « se conformer davantage aux textes en vigueur et à se montrer encore plus entreprenant et plus audacieux dans l’exploitation minière ».

Un engagement à faire du secteur minier un véritable levier du développement économique

Le Président du Conseil d’Administration de la Chambre des Mines du Burkina, Elie Ouédraogo, a quant à lui souligné le rôle et les missions de son organisation, ainsi que les ambitions qui sont les siennes. « Notre mission est d’organiser les acteurs du secteur minier pour la défense de leurs intérêts, la promotion du secteur, le renforcement du partenariat entre les sociétés minières et l’Etat et surtout, d’œuvrer pour que les populations riveraines soient les premiers bénéficiaires du développement et de la valorisation des ressources minières au Burkina. Et tout cela, en nous conformant aux meilleures pratiques internationales en la matière », a-t-il souligné.

Pour Elie Ouédraogo, la création et l’installation de la Chambre des Mines du Burkina viennent à point avec le boom que connaît aujourd’hui le secteur minier. C’est pourquoi, il a souligné que la Chambre jouera son rôle d’accompagnement, de représentation et de défense des intérêts du secteur minier. Parlant des ambitions de la Chambre, il a relevé ses objectifs à court et moyen termes qui sont de contribuer à lever les obstacles au développement du secteur minier, rendre visible la part contributive des sociétés minières dans le développement durable du pays, insuffler une dynamique de coopération et de concertation entre l’Etat, les sociétés minières et les populations.

Il a en outre évoqué l’importante question de la préservation de l’environnement, en réaffirmant le souci de son organisation de tout mettre en œuvre pour accompagner les populations riveraines des sites miniers dans l’amélioration de leur cadre de vie et le développement d’activités génératrices de revenus et de projets. Il a réaffirmé la pleine adhésion des sociétés minières à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), afin de faire en sorte que les recettes fiscales perçues par l’Etat soient connues dans l’optique d’une meilleure utilisation des ressources.

La Chambre des Mines du Burkina a reçu le soutien des chambres de pays amis de la sous région, avec la présence notamment des présidents des Chambres de la Guinée, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Ghana qui a aujourd’hui 83 ans. Ces chambres ont à l’occasion, exprimé leur souhait de voir la création d’une chambre régionale des mines afin de renforcer leurs relations et l’intégration dans le secteur minier.

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17 compétences pour insuffler une dynamique au secteur minier

Le gouvernement a procédé à l’installation officielle des membres de la Chambre des mines du Burkina (CMB). Cette cérémonie, présidée par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao, a eu lieu le vendredi 30 septembre 2011 à Ouagadougou.

Créée le 20 mai 2011, c’est finalement le vendredi 30 septembre 2011 que la Chambre des mines du Burkina (CMB) a vu ses membres officiellement installés par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao. Ce sont dix-sept compétences qui vont présider aux destinées de cette chambre. La mission assignée à cette nouvelle structure est de promouvoir et défendre les intérêts de ses membres, d’assurer leur représentation en rendant plus visibles leurs actions sur le terrain ainsi que leur contribution à l’économie nationale. Et pour conduire la baraque, c’est le directeur général de SEMAFO, Elie Ouédraogo, qui a été désigné pour être le président de la CMB. Pour lui, la CMB apparaît aujourd’hui comme la structure la plus appropriée pour représenter les intérêts du secteur minier. Il a poursuivi que la CMB se fixe pour objectif à court et moyen termes de contribuer à lever les obstacles au développement du secteur minier, rendre visible la part contributive des sociétés minières dans le développement durable du pays, insuffler une dynamique de coopération et de concertation entre l’Etat, les sociétés minières et les populations. Et d’autre part à accompagner les populations riveraines des sites miniers dans la préservation de l’environnement et le développement d’activités génératrices de revenus et de projets. Le président de la CMB a au nom de ses pairs réitéré leur ferme volonté à booster le secteur minier pour en faire un levier de croissance économique. Il a également réaffirmé leur entière adhésion à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) pour que les recettes fiscales perçues par l’Etat soient connues pour une meilleure utilisation. Le premier ministre a souligné que la chambre des mines s’impose comme le cadre institutionnel le plus indiqué pour favoriser des relations de partenariat plus justes et équitables entre les différentes parties. Pour lui, la CMB doit jouer à la fois un rôle moteur dans la promotion minière et être aussi un lien vivant et dynamique entre tous les acteurs du secteur.

La production d’or exportée depuis 2010 se chiffre à 440 milliards de FCFA

Le Premier ministre est revenu sur la part combien contributive de la production d’or dans l’économie nationale. Il a mentionné que depuis 2010, l’or constitue le premier produit d’exportation de notre pays et les exportations d’or sont chiffrés à 440 milliards de FCFA, soit 64,77% des exportations des biens et services. L’or et ses externalités contribuent pour près de 8% au PIB et 13,3% à la valeur ajoutée globale. Pour Luc Adolphe Tiao, l’évolution rapide du secteur minier commande une relecture de la déclaration de politique minière et cela pour se conformer aux exigences internationales. Bissa Gold a lancé le 29 septembre dernier le démarrage de ses activités, devenant ainsi la septième société minière au Burkina. Cependant, ce secteur connaît depuis quelques mois des turbulences, les événements de Pelegtenga dans le Yako en sont la parfaite illustration. Toute chose qui a amené le Premier ministre a réagir vigoureusement en condamnant tous ces actes de vandalisme. "Ces actes irresponsables ont souvent anéanti de nombreux investissements et retardé par ce biais le développement de la production minière dans notre pays", a ajouté Luc Adolphe Tiao.

Aller vers la création d’une chambre régionale des mines

Les présidents et responsables de groupements miniers de la Guinée, du Ghana, du Mali, de la Côte d’ivoire, du Niger sont venus soutenir la mise en place de la CMB. La chambre des mines du Ghana qui totalise 83 ans d’expériences, a amené son premier vice-président à demander la création d’une chambre régionale des mines pour, dit-il, répondre aux exigences de la CEDEAO. "Le continent africain doit se doter d’une chambre continentale pour mieux défendre ses intérêts sur le plan international", a-t-il ajouté. Le ministre des Mines, des carrières et de l’énergie, Salif L. Kaboré, a souligné que la CMB sera l’interface entre la société minière, l’Etat et les populations. Pour lui, la mission principale de la CMB est la résolution des différents problèmes liées à l’activité minière. C’est-à-dire créer un climat apaisé pour que chaque partie prenante trouve son compte. Profitant de l’occasion, la Chambre des mines a lancé officiellement son site.

Ambèternifa Crépin SOMDA (Collaborateur)

Lepays

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Mine d’or de Bissa-Zandkom : Le premier lingot d’or attendu dans 15 mois

Sabcé, commune rurale de la province du Bam, (région du Centre-Nord), a abrité jeudi 29 septembre 2011, la cérémonie officielle de lancement des travaux de construction de la mine d’or de Bissa-Zandkom sous la présidence du ministre des Mines, des carrières et de l’énergie, Salif Lamoussa Kaboré. Les opérations assurées par la société Bissa gold SA, devraient permettre d’obtenir 34 tonnes d’or.

Le secteur minier est en vogue au Burkina Faso. En effet, après la mine d’or de Taparko, c’est celle de Bissa-Zandkom, dans la commune de Sabcé, de procéder au lancement officiel de ses travaux, jeudi 29 septembre 2011. 7e mine du pays, la mise en exploitation du gisement d’or de Bissa aura une durée prévisionnelle de vie de 9 ans, mobilisera des investissements cumulés d’environ 197,3 millions de dollars et aura comme retombées directes, d’après le ministre Salif Kaboré, « 469 emplois permanents, 54 milliards de recettes directes pour l’Etat burkinabè ». A écouter le ministre, la mine dont les travaux viennent d’être lancés, provient de loin.

Et pour la petite histoire, raconte-t-il, « Bissa-Zandkom est l’aboutissement d’importants travaux de recherche qui datent de 1960. C’est véritablement en 2004, que la société Jilbery Burkina dans le cadre des permis qui lui sont octroyés, a investi près de 10 milliards dans la prospection aurifère ; au regard des bons résultats atteints, sa société-mère, High River Gold (HRG) a décidé de poursuivre les travaux de recherche. Les investigations géologiques et minières vont permettre la confirmation du gisement aurifère, des permis Bissa et Zandkom qui portent d’ailleurs le nom du projet (Bissa-Zandkom) ».

Aussi, poursuit l’historien d’un jour, « HRG toujours guidé et rassuré par les résultats de sa prospection, a soumis en 2010 au Ministère en charge des mines, une étude de faisabilité technico-économique et d’impact environnemental afin de procéder à l’exploitation industrielle du gisement. Les résultats de ces études ont abouti à l’adoption d’un décret en conseil des ministres du 11 juin 2011, qui octroie un permis d’exploitation de grande mine à la société Bissa Gold SA et dont l’Etat détient 10% des actions ». Le représentant du dima de Sabcé, Albert Patoin Ouédraogo, a déclaré « Une nouvelle page s’ouvre dans l’histoire de Sabcé qui a longtemps souffert des injustices de la colonisation ». Au nom du collège des sages, il a souhaité une bonne prospérité à la société minière tout en l’invitant à s’engager pour une exploitation « sans poison pour nos animaux et nos plantes ».

Le maire de sabcé, Mamadou Pierre Zoungrana, a fait remarquer que Bissa Gold SA, a priorisé la concertation dans toutes ses démarches. Ainsi, « les autorités communales, départementales et provinciales ont eu de nombreuses rencontres avec les responsables de la société minière ». En sus, ajoute-t-il, « les populations affectées par les travaux et qui doivent être réinstallées, ont pu directement discuter avec Bissa Gold de leurs indemnisations ». D’après l’idylle de Sabcé, « un document où est bien esquissé un plan de développement durable en faveur des populations est disponible », a-t-il rassuré. Sourire aux lèvres, il a affirmé que cette exploitation minière va contribuer à booster l’économie de la commune de Sabcé, ce qui est une source de fierté et de satisfaction.

Une retenue d’eau pour Sabcé

Le représentant de Bissa Gold Sa, Oleg Pelvin, a remercié d’abord le gouvernement burkinabè qui « a créé des conditions favorables pour les investissements ». Très serein, il a déclaré que leur société est aguerrie dans l’exploitation minière, toute chose qui lui évite l’amateurisme. Pour lui, les différentes démarches déjà entamées en sont la preuve. Le partenariat entre la société minière et les populations locales, à ce qu’on dit, sera gagnant-gagnant. « Des actions tous azimuts pour le bien être des populations de Bisa-Zandkom, et même au-delà », a laissé entendre le messager de la société. Ces actions, indique M. Oleg, concerneront la formation professionnelle des jeunes, la construction d’infrastructures socio-économiques et sanitaires aux normes (écoles, lieux de culte, dispensaires).

Mieux, la société prévoit la construction d’une retenue d’eau d’une capacité de 10 millions de m3 ; ainsi, les populations pourront pratiquer la pêche et la maraîchéculture. Pour la réalisation de ces infrastructures, « les entreprises locales seront priorisées », foi du représentant de Bissa Gold SA. Il a pris l’engagement au nom de la société, « de veiller au grain, au strict respect de la protection de l’environnement »


Le ministre Salif Kaboré a signé dans le livre d’or de Bissa Gold SA

« Nous venons de lancer officiellement les travaux de la mine d’or de Bissa-Zandkom. Qu’allah le Tout-puissant guide les pas du promoteur afin que dans quelques mois, nous puissions assister à la coulée des premiers lingots d’or. Nous vous encourageons à travailler en parfaite harmonie avec les populations de la localité et à préserver l’environnement »

Signé, Salif Kaboré, Ministre des Mines, des carrières et de l’Energie

Sidwaya

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Le Vice Président senior de IAMGOLD reçu en audience

Le Premier Ministre Luc Adolphe Tiao a reçu en audience le 28 septembre le Vice Président senior de IAMGOLD, Benjamin Little. Accompagné d’une délégation et du Ministre des Mines des Carrières et de l’Energie, Salif Kaboré, il est venu s’entretenir avec le chef du gouvernement sur les activités de la mine d’or d’Essakane. Au cours de l’entretien, il a annoncé au Premier Ministre les ambitions de la mine d’or d’accroître sa production avec l’extension très prochaine de son site d’exploitation.

A sa sortie d’audience, Benjamin Little a situé à la presse l’objet de sa visite et fait le point de son entretien avec le chef du gouvernement. Il s’est réjoui des échanges entre sa délégation et le Premier Ministre qui a été informé de l’extension prochaine de la mine d’or d’Essakane qui constitue le plus grand investissement minier au Burkina. Selon lui, cette extension de la mine va favoriser la création d’emplois supplémentaires et apporter des ressources financières additionnelles.

Le Ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, Salif Kaboré qui accompagnait la délégation, s’est également prêté aux questions de la presse en vue d’apporter des précisions sur les activités minières de la Société Essakane. « Malgré le calendrier très chargé du Premier Ministre, il a bien voulu rencontrer le Vice président de IAMGOLD qui a en perspective l’agrandissement de la mine de ESSAKANE. Comme vous le savez IAMGOLD est le plus gros investisseur minier au niveau de notre pays. Il y a des perspectives qui sont très bonnes pour notre pays et j’ai souhaité qu’il puisse le dire de vive voix à Monsieur le Premier Ministre », a-t-il souligné.

Salif Kaboré a souligné que la durée de vie de la mine qui est initialement de 10 ans, pourrait atteindre 15 ans. Il a précisé qu’en termes d’investissements, ce sont des centaines de millions de dollars que IAMGOLD a investis au Burkina dans le secteur minier.

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Code minier du Burkina

La présente loi portant code minier au Burkina Faso a pour objet de promouvoir les investissements dans le secteur minier au Burkina Faso. Il vise à favoriser et à encourager la recherche et l’exploitation des ressources minérales nécessaires au développement économique et social du Burkina Faso.
Veuillez télécharger ce fichier pour avoir le nouveau code minier du Burkina Faso loi_036_portant_code_minier_2015_cnt.pdf

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Déclaration de politique minière

Déclaration de politique minière

Depuis l’adoption en 1991 du Programme d’Ajustement Structurel (PAS), sur le BURKINA Faso s’est engagé dans une politique de réformes structurelles basée sur la promotion de l’initiative privée comme moteur de son développement socio-économique.
Cette stratégie actuelle de développement fait du secteur privé un partenaire appelé à jouer un rôle important dans la croissance économique du pays où le gouvernement entend faire occuper au secteur minier une place de choix.

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