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Les représentants des entreprises minières dans les instances de mise en œuvre de la norme ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives)  au Burkina Faso ont animé une rencontre de redevabilité et d’information le jeudi 30 juillet 2020 à la Chambre des Mines du Burkina.

Cette rencontre qui a réuni les sociétés minières répond à l’Exigence 1.4 de la norme qui stipule  que « les membres du Groupe Multipartite doivent communiquer avec leurs collèges ». Les membres du collège des entreprises minières ainsi réuni ont été informés du processus de mise en œuvre de la norme ITIE  au Burkina Faso par leurs représentants. Les échanges ont consisté essentiellement à rendre  compte  des sessions ordinaire et extraordinaire 2020 du Comité de Pilotage de l’ITIE –BF et à partager des informations sur la restructuration en cours  du Secrétariat Permanent de ITIE-BF qui devrait être transformé en une Autorité Administrative Indépendante.

Au sortir de cette rencontre, tous les membres du collège des entreprises extractives sont désormais au même niveau d’information, ce qui permettra une mise en œuvre efficiente de la norme ITIE au Burkina Faso. Les sociétés minières ont renouvelé leur engagement à participer à l’initiative.

Ouagadougou, le 06 Juillet 2020 – Endeavour Mining est heureuse d’annoncer que le processus d’acquisition de Semafo a été conclu avec succès le 02 Juillet 2020. A partir de cette date, les actifs et les employés de SEMAFO font partie intégrante d’Endeavour Mining.

Avec l’acquisition de Semafo, Endeavour Mining devient le premier producteur d’or en Afrique de l’Ouest, et entre dans le top 15 mondial des producteurs d’or, avec une prévision de production d’au moins un million d’onces d’or par an, soit environ 28 tonnes d’or, dont environ 700 000 onces, soit près de 22 tonnes d’or, au Burkina Faso. Avec plus de 5 000 employés au total dont près de 3 000 employés au Burkina Faso, Endeavour est le premier employeur privé du pays.

Sébastien de Montessus, PDG d’Endeavour Mining, qui reste à la tête de la nouvelle entité, a déclaré :

“C’est un moment très excitant dans l’histoire d’Endeavour, et nous sommes ravis d’avoir mener à bien notre fusion avec Semafo et de créer un producteur d’or de premier plan, parmi le top 15 mondial des producteurs d’or, avec le plus grand portefeuille d’actifs opérationnels en Afrique de l’Ouest.

Le regroupement de nos deux sociétés nous permettra également d’unir nos forces et de travailler encore plus étroitement avec nos communautés locales afin qu’elles bénéficient des avantages de nos opérations. Nous voulons être le partenaire de choix du Burkina Faso pour que nos opérations conduisent au développement économique et social de nos communautés et du pays.

Nous disposons d’une équipe formidable, dotée d’une grande expérience et d’une connaissance approfondie de l’Afrique de l’Ouest. Ensemble, nous pouvons tirer parti de notre expertise pour apporter une réelle valeur ajoutée à nos communautés locales et à nos pays d’accueil et concrétiser notre conviction que la construction et l’exploitation de nos mines peuvent servir de catalyseur pour un développement socio-économique régional à long terme. Je me réjouis de tout ce que nous pouvons réaliser ensemble“.

Les deux sociétés sont présentes dans la région ouest-africaine depuis de nombreuses années et partagent la conviction que les communautés locales restent au cœur de leurs activités. Forte de l’expertise de SEMAFO et de ses propres relations de long terme au Burkina Faso, au Mali et en Côte d’Ivoire, Endeavour aura une capacité encore plus grande de jouer un rôle essentiel en tant que partenaire clé de l’Etat Burkinabé ainsi que des Etat ivoirien et malien, et de soutenir le développement économique et social des communautés où la compagnie opère.

Grâce à ses programmes de développement communautaire, à ses investissements miniers et à ses initiatives de partenariats financiers lancés à travers ECODEV, une structure d’investissement d’Endeavour, pour créer une croissance économique locale durable, Endeavour continuera à entretenir des relations solides avec les communautés locales et poursuivra ses contributions au développement de ses pays hôtes.

Contact Information

Pascal BERNASCONI

Vice-Président Exécutif,

Chargé des Affaires Publiques d’Endeavour Mining

Tel: +226 +226 25 37 58 44

Email: pascal.bernasconi@endeavourmining.com

La Chambre des Mines du Burkina a procédé le 18 juin 2020 à la remise d’un chèque de 15 millions de FCFA aux laboratoires d’analyses biomédicales. Le chèque a été reçu dans les locaux du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS).

Lors du conseil des ministres du 17 juin 2020, le porte-parole du gouvernement burkinabè a annoncé le lancement d’une opération de dépistage massif et volontaire à la Covid 19 au Burkina en prélude de l’ouverture des frontières. C’est conscient des besoins en matériels d’analyses pour faire face à la demande que la Chambre des Mines du Burkina (CMB) a apporté son soutien d’un montant de 15 millions de FCFA aux différents laboratoires du pays. Le Directeur exécutif de la CMB, Toussaint Bamouni, a laissé entendre qu’« aujourd’hui, nous venons cibler les laboratoires car nous savons qu’ils font un travail important, peut-être dans l’ombre, pour lutter contre la propagation de la maladie. C’est pourquoi la Chambre des mines a décidé de cibler les laboratoires pour leur apporter un appui afin de les permettre d’acquérir du matériel et de contribuer à la lutte contre la maladie ».

Dr Charles Sawadogo, responsable du laboratoire d’analyse biomédicale, après avoir adressé ses remerciements au nom des laboratoires, aux responsables de la faitière des acteurs privés du secteur minier au Burkina Faso, il a souligné que : « ce don va nous permettre d’exécuter notre plan d’extension du diagnostic dans les laboratoires des régions dans les jours à venir et de les doter de matériels complémentaires. Aussi, dans les jours à avenir, il y aura l’ouverture des frontières donc ce don va permettre à ces laboratoires d’augmenter leur capacité de test de diagnostic ».

Rappelons que le 09 avril dernier, la Chambre des Mines du Burkina a fait un don de 200 millions de CFA au ministère de la Santé pour la riposte de la Covid 19.

La faitière des sociétés minières au Burkina Faso, a procédé ce mardi 17 juin 2020 à la remise d’un chèque de 15 millions au Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST). C’est le Délégué général du CNRST, entouré de ses collaborateurs, qui a réceptionné ce don.  Cette contribution de la CMB entre dans le cadre du renforcement de la recherche scientifique pour venir à bout de la maladie à coronavirus.

Toussaint Bamouni, Directeur exécutif de la Chambre des Mines du Burkina accompagné d’une délégation a été reçu, ce 17 juin,  dans les locaux de la CNRST.

Au motif de cette visite, la remise d’un chèque de 15 millions. Selon les dires du Directeur exécutif, «parmi les acteurs qui sont en première ligne après le personnel soignant, viennent les chercheurs. C’est un honneur pour la CMB d’être présente ce matin dans les locaux de la CNRST, pour les féliciter pour leur contribution dans la lutte contre la Covid 19. Nous voulions également vous encourager dans toutes vos initiatives en cours car nous savons que vous œuvrer pour que la page du Covid 19 soit définitivement tournée au Burkina Faso ». Il a ajouté également que : « depuis le début de la pandémie, la CMB et ses membres, individuellement, ont déjà posé des actions. Mais nous avons pensé que tout ceci ne sera pas complet si nous n’encourageons pas les chercheurs qui travaillent ardemment dans l’ombre. C’est pourquoi, au nom de la chambre, ici représentée par quelques administrateurs, j’ai le plaisir de remettre la contribution symbolique des acteurs privés du secteur minier pour la recherche contre la Covid 19. »

Outre le contexte de la Covid19, il a précisé que le CNRST est un partenaire stratégique avec qui le secteur minier collabore et va continuer à collaborer pour innover et relever le défi de la recherche.

Le Délégué général du CNRST, le Dr Honorat Charles Roger Nebié, a adressé ses remerciements à la Chambre des Mines du Burkina et a ajouté qu’il souhaiterait créer un cadre général de collaboration avec la CMB car dit-il, à tout moment, « la recherche doit être capable de répondre à tous les défis ».  De de rassurer que « Avec l’appui qui a été fait, soyez rassurés, l’utilisation sera optimal et bien géré pour améliorer justement les capacités du CNRST à pouvoir répondre aux défis du coronavirus et autres défis ».

• Une baisse due à l’arrêt des activités de certaines mines
• La hausse du cours de l’or sauve les recettes
• De belles perspectives en 2020

Au 31 décembre 2019, le Burkina Faso compte 15 mines industrielles en production dont 14 d’or et 01 de zinc. A la même date, 2 industrielles mines d’or étaient en phase de construction. Ces données émanent de la Direction générale des Mines et de la géologie (DGMG) du ministère des Mines et des Carrières.

La DGMG informe qu’au cours de l’année 2019, la production cumulée de toutes les mines industrielles a été estimée à 50.301,609 kg, soit 50,301 tonnes d’or. La seule mine de zinc a produit 211.243,80 tonnes de concentre de zinc.

Cette production a rapporté au budget de l’Etat 256,4 milliards FCFA en termes de recettes, contribuant ainsi au Produit intérieur Brut (PIB) à 13,1%.

Les recettes d’exportation du secteur minier s’élèvent à 1.372, 2 milliards de F CFA en 2019 contre 1.540 milliards F CFA en 2018, soit une baisse de 10,90%.

Si la production d’or a connu une légère baisse entre 2019 et 2018 de 2,199 tonnes, celle de zinc a augmenté de 9.594 tonnes entre les 02 années. Malgré la baisse de la production d’or et des recettes d’exportation du secteur extractif en 2019, la contribution du secteur aux recettes de l’Etat est restée constante passant de 252,063 milliards de FCFA à 256,4 milliards de FCFA en 2019, soit une baisse de 4,337 milliards de FCFA. Cette légère baisse des recettes issues du secteur extractif en dépit de la grande baisse de la production s’explique essentiellement par la hausse du cours de l’or enregistrée en 2019.

Le cours moyen de l’or qui était de 1.269 dollars/l’once en 2018 est passé à plus de 1.300 dollars/l’once en 2019. Rien que sur les royalties, les recettes ont connu une nette hausse. En rappel, elles sont collectées suivant un taux progressif en fonction du cours de l’or. Le taux de collecte est de 3% si le cours de l’or est en dessous de 1.000 dollars/l’once. Elle est fixée à 4% lorsque le cours est compris entre 1.000 et 1.300 dollars/l’once et 5 % lorsque le cours de l’or est au-dessus de 1.300 dollars/l’once. Le montant des royalties est passé de 50,62 milliards de FCFA en 2018 à 59,188 milliards de FCFA en 2019, soit une hausse de 8,426 milliards de FCFA.

En 2019, Wahgnion Gold est effectivement entrée en production au mois de d’août 2019. D’août à septembre 2019, la mine a produit 1,069 tonne d’or.

Malgré cette nouvelle mine, qu’est-ce qui explique la baisse de la production d’or en 2019 ?

La première raison qui explique la baisse de la production d’or est l’arrêt de la production d’une mine en cours d’année. En effet, on a enregistré l’arrêt de la production de Netiana au mois d’avril suite à l’épuisement de ses réserves. Après 4 mois d’exploitation, la production de cette mine a été arrêtée à 0,245 tonnes.

La deuxième raison est la baisse de la production de la mine de Semafo Boungou aux mois de novembre et décembre 2019 suite à l’attaque du convoi de travailleurs de cette mine le 6 novembre 2019. La production de la mine qui était de 0,509 tonne en septembre et de 0,475 tonne en octobre a baissé pour se fixer à 0,270 tonne en novembre et 0,276 tonne en décembre 2019.

La troisième raison qui explique la baisse de la production d’or en 2019 provient de la baisse de la production de la mine de Taparko qui tire vers la fin de la mine et de Youga qui a connu des difficultés entre mai et juillet 2019.

Si la quatrième raison découle de la baisse de la production de Semafo Boungou en fin d’année, l’éboulement en août 2019 de la principale fosse de la mine de la société Semafo Mana a causé un arrêt des activités dans cette fosse jusqu’en fin novembre 2019 est la cinquième explication.

En 2020, la production d’or pourrait connaitre une hausse par rapport à 2019 puisque Semafo Boungou a repris normalement ses activités. En plus de Wahgnion Gold qui va atteindre sa vitesse de croisière, la mine de Sanbrado exploitée par West African Resources à Tanlouka (province du Ganzourgou) a débuté sa production depuis le mois d’avril 2020. De belles perspectives au niveau des recettes de l’Etat au regard de la hausse exceptionnelle du cours de l’or au cours du premier semestre de l’année 2020.

Elie KABORE

Encadré

Production artisanale d’or : 258,6 Kg enregistrés en 2019

La production artisanale d’or enregistrée en 2019 est estimée à 258,6 Kg contre 307,516 Kg en 2018, soit une baisse de 16,10%. Dans le cadre de la lutte contre la fraude dans ce sous-secteur, 17 comptoirs illégaux ont été démantelés au cours de 41 contrôles en 2019. En rappel, les missions de contrôle inopiné ou programmé de 50 comptoirs d’achat d’or avaient permis de saisir 19,59 Kg en 2017 et 33,3 Kg d’or en 2018.

Source : L’Economiste du Faso N°349

En négociations depuis un moment, les actionnaires d’Endeavour devraient statuer ce jeudi 28 mai sur l’acquisition des actifs du canadien Semafo au Burkina Faso. La conclusion de ce deal renforcera le leadership d’Endeavour dans la production d’or en Afrique de l’Ouest.

Endeavour est sur le point d’acter “la” bonne affaire. Réunis en assemblée générale ce jeudi 28 mai, les actionnaires d’Endeavour vont statuer sur la fusion-acquisition de Semafo, minier canadien actif au Burkina Faso. Ce deal à 1 milliard de dollars canadiens (environ 640 millions d’euros) élargira le périmètre d’Endeavour à six mines d’or y compris en Côte d’Ivoire, au Mali, en Guinée et au Ghana. Il renforcera le leadership d’Endeavour en Afrique de l’Ouest et l’introduira dans le cercle élargi des principaux producteurs d’or au monde.

La future configuration d’Endeavour devrait s’accompagner d’un pipeline important de projets de développement, signifiant l’ambition du groupe de booster sa production et de renforcer son ancrage dans la région. Récemment, Sébastien de Montessus, PDG, a eu besoin de rassurer les actionnaires quant à la menace djihadiste dans les mines de Semafo au Burkina Faso, alors que le groupe prévoit d’y intensifier la production.

En 2019, Endeavour a extrait 615 000 onces d’or en Afrique de l’Ouest. Le mineur qui a poursuivi ses activités en dépit de la pandémie de coronavirus a récemment annoncé une production de 172 000 onces d’or au premier trimestre 2020. Le coût global par once était en hausse de 42% à 899 dollars en glissement annuel, tandis que le prix de vente unitaire était de 1 546 dollars. Le groupe ambitionne d’atteindre jusqu’à 740 000 onces d’or produites au terme de l’année en cours. Coté à Toronto, Endeavour pourrait également suscité un regain d’intérêt sur son titre déjà suivi à la loupe par les investisseurs depuis quelques mois, suite à l’annonce du deal avec Semafo.

Source: La Tribune Afrique                         

Le Club des Ingénieurs Miniers soucieux de la situation des personnes vulnérables face à ce temps douloureux de Covid-19, a répondu à l’appel de Solidarité pour faire face au pandémie.

C’est dans ce cadre que ses membres ont mené une campagne de collecte de fonds et dons divers du 24 Avril au 08 Mai 2020 afin de soutenir les déplacés internes et les enfants de la rue.

La journée du Samedi 09 Mai 2020, a été consacrée à la remise des divers dons acquis.

Les membres du Club des Ingénieurs Miniers se sont rendus au quartier Bissighin, une zone non loti à la sortie de Ouagadougou sur la RN°2 pour une remise de kits alimentaires et sanitaires aux veuves et orphelins des déplacés internes.

« Cet acte de solidarité, sera d’une grande utilité pour ses femmes qui peinent à assurer le quotidien de leurs familles.» explique  DIMA Alain Donald, responsable du comité d’organisation de cette initiative.

Après cette zone, les membres du Club se sont rendus au Centre d’Accueil des Enfants de la Rue situé au quartier Somgandé où ils ont fait des dons de cartons de savons, de vêtements et des chaussures aux pensionnaires du centre.

Et pour couronner de cette initiative, une phase de sensibilisation et de don de cache-nez a été également entreprise dans les artères de la ville de Ouaga en faveur des enfants en situation de mendicité.

«Notre vœu le plus cher est de voir la situation se normaliser » d’après Samuel WANGA , Secrétaire Général du club.

Le Club a remercié les bénévoles qui ont été à pied d’œuvre pour faire de cet acte de solidarité une réalité.

Le Service d’information et de Communication du Club